Anna De Gorlois VS Lug O'Brien
L'homme avait crié, il avait supplié et jeter un dernier regard à Anna. Elle n'avait rien dit, elle ne pouvait rien dire ou alors elle aurait ordonné au bourreau d'arrêter. Anna avait pourtant tout fait pour que l'homme avoue ou il avait caché les rations de blés qu'il devait donner au seigneur Geoffroy mais elle n'avait pas réussit. Pour ne pas faillir devant son seigneur, elle avait dut une nouvelle luter contre sa nature, contre sa gentillesse et tendresse et elle avait ordonné que le paysan soit décapité. Si elle l'aurait put, elle n'aurait pas assisté à la mort de cet homme mais elle espérait que par sa présence, elle soit craint. Elle espérait que les paysans est suffisant peur d'elle pour lui dire ce qu'elle voulait sans qu'elle ne soit obliger de les torturer ou les tuer.
La hache était tombée et l'homme ne criait plus. Ne laissant apparaitre aucune émotion sur son visage Anna se retourna vers sa jument Kalinka et se hissa sur son dos. La chevalière n'avait regardé personne et s'était lancer au galop au milieu de la foule.
Une fois de plus, Anna partait se réfugier au près du lac, elle aimait cet endroit calme ou elle ne croisait aucun être humain et où elle pouvait se livrer à ses émotions.
Laissant sa jument brouter et divaguer, Anna s'allongea dans les herbes hautes parsemer de pâquerette au bord du lac. Anna était affecter par chaque vie qui se voyait retiré sous ses ordres mais surement qu'avec le temps elle deviendrait comme son seigneur, ou du moins elle l'espérait. Détournant son regard des nuages, Anna observa l'élégance et la beauté de sa jument. Kalinka avait été élevé en tant que cheval de guerre, on pouvait observer certaine cicatrice à travers son pelage, des cicatrices surement obtenues lors de combat mortel avec le chevalier Gauvain. Anna n'avait rien oublié de son visage, ni de soin sourire et de son charme.
Alors qu'elle était perdue dans ses pensées, Anna vit une ombre se diriger près de sa jument. Ses longues années d'entraînement avec les chevaliers de Geoffroy lui avaient donné de grands réflexes. Avec discrétion, Anna se redressa, saisit une des deux dagues qu'elle portait à ses hanches et la lança dans la cuisse de l'inconnu qui s'apprêtait à saisir les montants du filet de sa jument.
Anna portait rarement ses somptueuses robes en dehors du château. Aujourd'hui elle se présentait dans un pantalon de cuir moulant et une chemise de lin blanche mettant en valeur sa poitrine. Des bottes de cuir noir à lacets enserraient ses mollets et une ceinture encerclait ses hanches. C'est de cette ceinture qu'Anna avait saisit l'une de ses dagues, elle avait malheureusement laissé son épée et son arc accroché à la selle de sa jument.
Comme à son habitude, la chevalière avait laissé ses longs noirs voler autour de son visage.
L'inconnu blessé avait arraché la dague planté dans sa cuisse pour menacer Anna de son épée. Cet homme avait une apparence de gueux et ne devait être autre qu'un briguant ou un voleur. Il se dirigeait vers Anna avec un sourire narquois sur son visage. Surement pensait il qu'un combat contre une femme n'engageait aucune difficulté et peut être qu'une fois la femme blessée et affaiblie, il pourrait profiter d'elle. Mais Anna ne laissera jamais cette hypothèse se réaliser.
Elle se dirigea vers l'homme en pas chassés et d'un regard noir aborda sa première attaque. D'un bon elle réussit à entailler l'homme à l'épaule avant de reculer pour parer l'attaque de l'homme. Mais ce dernier ne réussit en aucun cas à blesser la chevalière.
Les deux combattants se déplacèrent en formant un cercle sans se quitter du regard.