Ce n’était au début, qu’une simple invitation de courtoisie. Terrence n’était cependant pas un idiot et recevoir une lettre de son père l’invitant au château sans motifs, c’était louche, très louche même. Mais Terrence avait beau être prince car oui, même si on oubliait vite ce détail car personne ne le connaissait en faite, il était bien de sang royale. Et le roi, n’ayant, à sa connaissance pas d’enfant légitime, ni d’autre reconnu, sa rendait Terrence héritier.. Enfin.. Façon de parler. Jamais il ne monterait sur le trône, et jamais il n’en avait eu le désir. Bref, Terrence c’était lever avec le soleil, comme à son habitude lorsqu’il devait aller au château de son père. Il avait une longue route à faire entre les deux royaumes et il arriverait à l’heure de déjeuné. Tout était prévu et une fois de plus, il se sentit coupable de mentir à ses aides. Les serviteurs étaient loyales et patients. Ils savaient que le jeune homme mentait sur sa destination, comme à chaque fois mais ils ne lui disaient rien, ils n’avaient pas le pouvoirs de contredire ses désires mais ils auraient pu en informer le roi Arthur. Ils ne se rendaient pas compte de la gravité des actes du fils Meryl.
Terrence se rendit donc dans les écuries. Le chevalier était en charge des montures du royaume, pour les chevalier qui partaient en guerre et qui empruntait au roi et pour le roi lui même bien sur. Arthur Pendragon montait les chevaux de Terrence, tout comme ses plus haut et fidèles généraux. C’était une lourde charge mais il adorait sa. Voir les chevaux grandir, s’épanouir, se musclé, les monter.. Sa mère était, avant sa mort, suivante de l’homme en charge des chevaux au château de Meryl et Terrence avait grandit entre cet ambiance équestre et les guerres. Sa vie, en dix ans n’avait pas changé d’un poil. A l’exception qu’il était traître à son roi. Terrence s’arrêta devant la troisième porte. Un hennissement qui lui redonna le sourire le fit décidé du cheval à prendre. C’était un grand cheval noir, un peu capricieux mais surtout colérique au moindre gestes brutal envers lui. Beaucoup de chevalier qui l’avait monté l’avait rendu le jour même. Il était fort et endurant mais incapable pour les guerres. Il fallait s’armer de beaucoup de patience avec lui et surtout, ne pas le brusquer. Or en guerre, les chevaux se faisait fouetter pour aller plus vite, ils se recevaient des flèches, des coups d’épées parfois et Helicon, lui détestait sa et rendait son cavalier fou de rage. Mais Terrence était doux et calme. Lui non plus n’aimait pas se battre et avec le cheval, il avait réussis à créer une sortes de connexion. Et bien que depuis quelques temps, il ne pouvait pas le monter car il entraînaient les autres, Helicon le lui fit bien remarqué en le regardant d’un air presque suppliant. Le chevalier ouvrit la porte et équipa le cheval. Quelques minutes plus tard, il était fin prêt et partit au gallo vers le château tant redouté.
Comme si l’évidence avait été divine, Il n’y avait pour lui ni déjeuné ni même un verre de vin. Les gardes le reconnaissaient, mais ne savait ni son nom ni les motifs de ses visites comme presque tout le monde au château. Seuls quelques privilégier avait l’honneur de connaître son nom, et le statut de son sang. On le prenait pour un espion, un proche du roi, un marchant peut-être ou alors un amis venu d’un lointain pays avec qui Geoffroy parlait de guerres, de conquêtes et d ‘or. De ce fait on le respectait mais on ne lui adressait jamais la parole. Il lui était arrivé de faire de bien cruel chose depuis qu’il avait prit du service pour son père. Il était plus d’une fois rentré chez lui couvert de sang. Mais cette fois-ci ce n’était ni pour une tuerie, ni même pour une mission secrète qu’il avait été demandé. Aujourd’hui, il devait retrouvé une dame de la haute société et l’accompagné toute la journée ainsi que la distraire le temps que le roi ai du temps à passer avec elle. Il ne connaissait pas tout les détails mais il devait conclure un pacte avec l’époux de cette dame.
Il était donc là, appuyé contre un mur dans l’aile est. La pièce était d’une splendeur étonnante. Il n’avait jusque-là encore jamais vu d’endroit plus beau et accueillant dans tout le château. Terrence avait longuement observé les moindres recoin de cet endroit. Il y avait deux canapé en peau très douce, des torches sculpté en or accroché aux murs, une tablette avec du vin et des verres en cristal. La pièce était décoré de peintures de nobles et de forets. Les tableaux étaient tous signé de la même personne. Il ne voyait pas qui pouvait être le peintre. Mais soudain, l’idée que la dame veuille se faire peindre lui apparut à l’esprit. En voyant tout ces tableaux de personnes riche et influente, elle aurait sans doute envie et on ne faisait pas attendre les riches. Sans compter que la peinture durerait une bonne partit de l’après midi. Terrence fit donc appeler un messager et demanda à ce qu’on lui amène tout de suite le peintre des tableaux présent.
Et à nouveau, le prince attendit. Assis sur un des canapé, Terrence repris le sommeil qu’il avait interrompu dans la mâtiné retraçant dans son esprit tout ce qu’il avait entrepris comme tâche dans son écuries, l’entraînement qu’il avait prodigué à ses animaux, il pensa également au cheval qui venait de naître et qui débordait d’énergie. Mais es pensées furent bousculer lorsqu’une jeune femme, une femme de chambre entra dans la pièce avec une toile, des pinceaux et des couleurs. On payait le peintre mais il fallait fournir les accessoires.. Terrence avait imaginé un homme, aux cheveux gris, avec une mine basse et stricte, une toile sous la main et des lunettes sur le nez. Un pinceau derrière une oreille aussi.. Mais de toute évidence, dans ce palais, le peintre était visiblement différent que celui chez Arthur. Tant mieux, ce ne serait au moins pas une personne qui pourrait le reconnaître dans l’avenir. Terrence remercia la jeune femme qui sembla gênée par cette marque de politesse dont elle n’avait, visiblement pas l’habitude. Une révérence maladroite, et la demoiselle quitta les lieux.
Terrence retourna vers le canapé mais il n’eu pas le temps de reprendre ses occupations qu’une jeune fille se retrouva sur le pas de la porte. Etait-ce la duchesse? Sans doute. Elle était jeune, charmante mais ses vêtements n’étaient pas tout à fait ceux d’une grande dame. Peut-être était-elle la fille du duc avec lequel le roi s’entretenait. Terrence se dirigea vers la jeune duchesse et lui fit un baise main pour l'accueillir.
-Bienvenue dans le château du Roi Geoffroy de Meryl madame.
Terrence se baissa, dans une révérence impeccable et tendis son bras à la jeune fille pour la conduire vers un coin bien plus agréable que le couloir.
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