Selana, je l’ai rencontré très peu de temps après être devenue chevalier. Je m’étais très vite rendue au camp d’entraînement, fière de pouvoir enfin m’exercer dans celui des Chevaliers. La Chevalier s’y trouvait ; elle m’a expliqué mes points faibles, et nous avons donné lieu à un duel amical. En quelques secondes, j’ai appris à respecter la jeune femme pour ce qu’elle était, pour son caractère, et je pense dés à présent pouvoir la considérer comme une mentor pour moi.

Cela faisait un moment que je te croisais, de temps à autres, dans les couloirs du château. tes somptueuses parures et tes belles robes m'agaçaient au plus au point ; je n'aimais pas ces attributs de la noblesse, et je ne t'aimais pas toi non plus. Jusqu'au jour où je t'ai vu te battre ; et là, tu as sérieusement monté dans mon estime. Après un petit combat amical, nous sommes devenues amies ; seulement, depuis un certain temps, j'ai l'impression que quelque chose ne va pas. Que quelque chose t'inquiète, vis-à-vis de moi. Du coup, j'ai moi aussi de plus en plus peur...

Je ne sais réellement pas grand chose de toi… Si je te considère « techniquement » comme un ami, mon comportement est assez hésitant envers toi. Qui es-tu vraiment ? Certaines de tes paroles m’embrouillent l’esprit, et j’ai la désagréable impression d’être manipulée. Pour quelles raisons ? Je vois bien que tu t’approches peu à peu de Morgane… Quelle rôle joue-t-elle dans cette histoire ?

Je t'ai rencontré quand j'étais toute petite... Après m'être aventurée par curiosité dans la Forêt de Brocéliande, je m'y étais perdue par mégarde. Toi, tu y étais déjà venue ; tu étais là, tu m'as vue et tu m'as aidée. Alors, on est devenues amies ; puis un jour tu as disparue, plus de Béatrix... Maintenant que je te revois au château, je me demande où tu étais passée...

Depuis la mort de mon père, il y a quatre ans, un feu de vengeance incessant brûle en moi. Ainsi, en croisant Sir Aubray, le chevalier qui avait abandonné mon père sur le champs de bataille, je n'ai pu résister à l'idée d'en parler avec lui. Ou plutôt, de tenter de lui faire regretter son geste. Bien sûr, cela ne s'est pas avéré très concluant, et Yeliz est venue me remettre les idées en place. Depuis, si je la crains quelques peu, je la respecte énormément.

Nolan, ça fait longtemps qu’il n’ai plus là... Il va de guerres en guerres sans que je ne parvienne à le voir. A ce que je sache, tu es, mis à part moi, celui qui le connaît le mieux. Je savais que vous étiez bons amis, alors, forcément, je t’aime bien. Ca ne te plairais pas, de le savoir, mais ça m’amuse de te voir veiller sur moi…Petit à petit, j’ai l’impression que tu… « remplaces » mon véritable frère. Mais toi, tu n’as jamais l’air à l’aise avec moi. Pourquoi ? Et puis, j’ai la désagréable impression que tu me caches quelque chose…

Je t'ai recontré dans la Forêt de Brocéliande, peu après avoir perdu l'usage de mon oeil gauche. Moi, en te voyant, j'avais eu peur ; mon père et mon frère t'avaient connu plus ou moins indirectement sur le champs de bataille, et t'avaient décrit comme un homme sadique et assoiffé de sang. Et j'avais mis du temps à comprendre que tu m'aimais. Cette histoire me fait douter de l'amour que j'ai pour Seth, et j'ai bien peur que tout cela ne mène à une concurrence entre les deux hommes. L'un meurtrier pour le plaisir, et l'autre tueur à gage... Il va y avoir des étincelles.

J'ai rencontré Gab', il n'y a pas si longtemps. Et je ne parviens pas à me faire d'elle une idée très précise. Elle est si... étrange ! Certains disent qu'elles se comporte comme un enfant ; moi, je dirais seulement qu'elle se comporte bizarrement. Je l'aime bien, mais elle me fait quand même peur, à ne pas savoir faire la différence entre le bien et la mal ! Ma mère m'a dit que je devrais la prendre en pitié. C'est un peu le cas, mais je préfère la prendre comme amie.
De plus, si aucune de nous deux ne le sait encore, son horrible père est aussi le chevalier ennemi que je hait depuis quatre ans : le soldat qui tua mon père. Notre vengeance s'appliquerait-elle donc au même homme ?

Lucian est un ami sur lequel je peux compter. Je le connais depuis si longtemps ! Lui seul me connaît aussi bien, hormis mon frère. Notre relation est par ailleurs très fraternel ; c'est à celui qui saura embêter l'autre sans néanmoins le pousser à bout.
Malheureusement, ce n'est pas si simple que ça. Nos familles respectives dirigent chacun une boutique, et se font de la concurrence. Ainsi, elles se sont donnés le mot pour nous interdire de traîner ensemble. Peine perdue, évidemment ; lui et moi profitons du moindre relâchement de surveillance pour se retrouver...

On s’est connu il y a déjà quelques temps… Je m'en souviens bien ; je t'avais sauvé d’un type qui t’attaquait. Depuis, c’est toi qui croit devoir me protéger, et même si cela me fait rire à certaine occasion, j’apprécie beaucoup les quelques attentions qui tu as à mon égard. Et pourtant… Un jour, j’ai appris qui tu étais vraiment : un tueur à gage. J’ai du mal à me résoudre à cette idée, mais de nombreux évènements ont suivis, au cours desquels j'ai perdu mon oeil gauche. Et je me suis finalement résolu à l'idée que, malgré ta nature de tueur, je t'aimais. Follement. Mais la présence de Lug O' Brien risque de tout bouleverser...

Georgie est pour moi une amie d'enfance qui m'est chère, pour avoir été la seule de mes amies à comprendre mes rêves guerriers... Et à les partager. Enfant, on se battait avec des épées de bois. On se roulait dans la boue, on partait à l'aventure au milieu de la nuit pour aller se battre contre des méchants imaginaires. On se faisait fâcher aussi, notre attitude ne convenait à guerre à deux jeunes filles comme nous l'étions. Et après. Nous avons réalisés nos rêves et maintenant, nous sommes toutes deux ce que nous souhaitions.

Que sais-je réellement de toi ? Je n'ai jamais été hautaine envers toi, je n'ai simplement pas eu beaucoup l'occasion de te connaître. Depuis que tu assistes ma mère à la boutique, je passe beaucoup de temps à guerroyer dans mon coin, et tu ne sembles guère apprécier mon attitude.

Je n’ai jamais compris la décision d’Arthur, dés mon arrivée, de m’attribuer un écuyer. Et encore moins un écuyuer comme… toi. Tu rechignes à la tâche, évite toutes les occupations risquant de te salir les mains, porte toujours des robes… Tu es tellement différente de moi ! Et puis, tu aimes embêter les gens. Compte sur moi là-dessus, je te réprimanderais. Et sois bien sûre que je ne t’apprécie pas.