YELIZ DE L'ESER
Nom : Yéliz de l'Eser
Age : 20
Camp : Neutre, pour le moment.
Catégorie - éventuel métier : Intendante du château
Physique : Le seul cadeau que m'aura jamais fait ma mère, c'est mon physique. Je ne conviens pas vraiment au stéréotype de la jeune fille noble, pas de robe à crinoline ni de cheveux finement tressés. J'ai les cheveux roux et certains voient en moi le diable personnifié, ou une sorcière qu'il faut mettre au bûcher. Je réponds toujours à ces crétins par un grand sourire carnassier.
Pour mon visage, j'ai les yeux bruns en amande qui tranche sur la pâleur de ma peau de rousse. J'ai les pommettes hautes de ma mère et le nez paternel, héritage de plusieurs générations de nobles de l'Eser. On me répète souvent que j'ai aussi le maintien noble grâce à cette même lignée, je pense plutôt le tenir de ces années à observer ma mère qui, elle au moins, marchait la tête haute dans les couloirs décrépis.
Caractère : J'aimerais vous dire que j'ai le caractère facile, la tête vide et jolie de la jeune fille bien née. Mais non. J'ai appris à regarder la cour en face depuis mes plus jeunes années, sans belle robe pour compenser ma naïveté. Je n'étais pas idiote, et j'ai rapidement appris le mode de survie à adopter au milieu des ducs et des courtisans, ainsi que l'intelligence était nécessaire pour une fille, mais pas autant qu'un joli minois. Je peux affirmer sans mentir être belle et avoir acquis la façon de me servir de cet avantage, je connais aussi toutes les manières de la cour et la façon de les transgresser. Cela fait partit du code de survie.
Pour terminer, le port de tête noble que j'affiche n'est pas une façade, j'ai la fierté d'une princesse née dans le lit conjugal d'une très ancienne famille, malgré ma naissance de bâtarde d'un petit duc de province.
Histoire : Comme je l'ai dit, je suis née d'un petit duc de province, dernier rejeton d'une lignée mollassonne et d'une servante étrangère, cadeau de remerciement à mon géniteur pour avoir accompli un accord diplomatique.
Je suis née à cause d'un oubli de ma mère, ne pas avoir pris les bonnes herbes pour s'empêcher de tomber enceinte. Si elle l'a faut exprès ? Peut-être. Et si elle aimait sincèrement mon père ? Peut-être, mais j'en doute. Je pense par contre qu'elle fut sincèrement heureuse de ma naissance, elle m'apprit tout ce qu'elle savait : de quelle robe se mettre en fonction du résultat voulu à comment une femme pouvait se faire sa place dans un monde d'homme. Je l'idolâtrais, enfant, c'était une femme forte et rusée, quoique manquant un peu de prudence. C'est ce qui la tuera … Ou l'a tuée. Cela dépend si l'on considère une personne dans le coma vivante ou non. J'ignore qui l'a empoisonnée, un prétendant déçu ou une rivale, officiellement elle souffre désormais d'une « maladie inconnue » ...
Mon père … Je ne lui ai jamais accordé grand respect. Il demeure toujours mystérieux pour moi, la seule chose que j'ai jamais pu découvrir sur lui, c'est sa femme morte avant ma naissance. Je n'ai jamais su si il me considérait comme sorcière à cause de mes cheveux, une façon de trahir la lignée ou simplement une petite fille turbulente qu'il ne savait pas par quel bout prendre.
Je ne le voyais que rarement et mes visites étaient presque toujours synonyme de silence pensif chez lui. Je le considérais et le considère toujours comme un homme assis à la place d'honneur lors des repas, l'air hébété, se demandant ce qu'il fait là. Il n'a jamais été un duc très efficace, je crois qu'il était la risée même des paysans. Il ne faisait rien de mal, mais il ne faisait rien de bien non plus, sa spécialité étant d'apposer son sceau au bas de la paperasse officielle. Sa cote de popularité, déjà pas extrêmement haute, chuta lors de ma naissance. Traitez-moi d'insensible, mais je ne me suis jamais sentie coupable d'avoir infligé plus encore de tracas à un homme déjà bien en peine de gérer son duché.
Il y a plusieurs mois de cela, je me lançais sur les routes à destination de Caamelot où réside le roi Arthur après un échange de missives secrètes entre mon géniteur et lui-même. J'aurais un poste au château de Caamelot et je laissais bien volontiers les paysans et le vieux châteaux aux bons soins du duc, avec un pincement au cœur pour ma mère et sa « maladie » ...
La ville était vaste et autrement plus peuplée que mon coin de campagne, mais je résolu de ne pas me laisser impressionner. Apparemment, cela convainquit le roi car je devins quelques jours plus tard l'intendante du château de Caamelot.
Autre : J'aime le jus d'orange. /PAN/
Et ton code il me fait mourir de rire, Auty XDBref, moi c'est Seyïa pour ceux qui me connaissent x)
Code : Ok, par Sel'.