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 La fête est à l'honneur après une victoire contre l'ennemi

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Morgane le Fay
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Morgane le Fay

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MessageSujet: La fête est à l'honneur après une victoire contre l'ennemi   La fête est à l'honneur après une victoire contre l'ennemi EmptyLun 24 Oct - 0:50

Deux camps qui se font inlassablement la guerre… Pour qui et surtout pour quoi ? Depuis la montée d’Arthur sur le trône, les combats ne cessent entre le royaume de Camelot et celui de Geoffroy de Meryl. Mais quand est-ce que tout cela se terminera donc ? Une fois que l’un des deux rois parviendra à vaincre l’autre ? Ou bien une fois qu’ils seront morts tous les deux ? Morgane l’ignorait, mais les combats qui faisaient rage entre les deux royaumes l’inquiétaient de plus en plus. La raison à cela ? Tout d’abord, parce que les pertes s’accumulaient chaque jour un peu plus et ce dans chacun des camps. De plus, même si Camelot se retrouvait avantagé sur certains points et notamment quant à la force de son armée, il n’en restait pas moins que Geoffroy de Meryl possédait un avantage considérable dont Camelot se retrouvait dépourvu : la magie. Ce dernier point était ce qui inquiétait le plus Morgane, car lorsque les magiciens se retrouvaient mêlés aux armées, la situation pouvait à tout moment basculer d’un camp à un autre.

Il y a environ une semaine, l’un des habitants d’un village voisin arriva à Camelot pour prévenir Arthur qu’il avait aperçu une patrouille de Geoffroy de Meryl voyager discrètement et poser un camp dans la forêt de Brocéliande, tout près de Camelot. Sans perdre de temps, Arthur envoya l’une de ses patrouilles en lui donnant pour mission de s’interposer aussitôt et de les capturer, morts ou vifs, avant de leur laisser le temps de préparer un plan qui pourrait nuire à Camelot.


- Une seule patrouille ? C’est si peu ! N’avez-vous pas entendu ce que cet homme vous a dit ?

- Il n’y a également qu’une seule patrouille dans la forêt Morgane, mes hommes les arrêteront sans problème.

- Mais vous ignorez si cette troupe est constituée uniquement de chevaliers ou de magiciens ! Et le fait que cet homme ait pu s’en sortir indemne et arriver jusqu’à Camelot sans la moindre égratignure ne vous effleure donc même pas l’esprit que tout ceci pourrait bien être un piège ?

- Je ne vais pas envoyer toute mon armée pour une simple patrouille et laisser le château sans défense ! Cette patrouille a justement pour but de nous faire savoir s’il s’agit d’un piège ou non. Croyez-moi, je ne souhaite pas plus leur mort que vous Morgane, mais qu’avez-vous donc aujourd’hui ?

- Je n’ai rien... Je dis juste que vous pourriez éviter bien des morts inutiles si vous rajoutiez des hommes pour cette mission... Si vous me le permettez, je vais me retirer...

Si la jeune femme contestait assez souvent les décisions d’Arthur, elle n’avait cependant pas pour habitude de s’opposer aux choix qu’il prenait concernant les chevaliers. Mais elle était persuadée que tout ceci n’était qu’un piège, et, bien que les chevaliers de Camelot se fussent de nombreuses fois sortis de situations où ils n’avaient pourtant pas eu l’avantage, Morgane avait eu un léger pincement au cœur en observant la liste de la patrouille constituée par Arthur. Parmi les chevaliers choisis, l’un d’entre eux se trouvait être un très bon ami de la jeune femme : il s’agissait d’Andrew Demester. Lorsqu’elle se trouvait en sa compagnie, Morgane avait simplement l’impression de pouvoir être elle-même, ayant trouvé en lui un véritable ami ainsi que quelqu’un avec qui elle se sentait en confiance aussi étrange que cela puisse paraître. Andrew faisait partie des rares chevaliers avec qui elle aimait passer du temps, c’est pourquoi elle ne voulait même pas envisager le fait qu’il puisse ne pas rentrer de cette mission... Mais si elle ne voulait plus penser à tout cela, ses rêves ne furent pas du même avis.

La veille du départ des chevaliers, une longue série de cauchemars débutèrent dans l’esprit de la jeune femme, où elle aperçut des flashs de la bataille qui allait suivre... un piège tendu par les chevaliers de Geoffroy... de nombreuses pertes dans les deux camps... mais impossible pour la jeune femme de voir leur visage car les images étaient trop floues... un camp allait pourtant l’emporter de justesse... mais lequel ? Morgane n’eut pas le temps de le savoir car elle se réveilla entre temps, sa servante ayant pris peur en la voyant ainsi et ayant tentée de la réveiller.

Tous se réunirent le lendemain matin au milieu de la cour, afin de souhaiter bonne chance aux chevaliers. Juste avant qu’ils ne partent, Morgane ne put s’empêcher de se rapprocher discrètement d’Andrew afin de lui murmurer quelques mots.

« Soyez prudent je vous en prie... il est fort probable que tout ceci ne soit qu’un piège destiné à attirer les chevaliers de Camelot... Mais je sais que vous parviendrez à les contrer. J’attendrai avec impatience votre retour. Bonne chance... Andrew... »

Des paroles destinées à la fois à l’encourager dans sa quête tout en le prévenant du danger. Et comme convenu avec le dernier interdit qu’ils s’étaient lancés, elle l’appelait juste Andrew, tout comme elle souhaitait qu’il l’appelle simplement Morgane. Il devait revenir, lui, ainsi que les autres chevaliers, car si tel n’était pas le cas, la jeune femme ne pardonnerait sans doute jamais à Arthur de ne pas l’avoir écoutée. Ce furent sur ces derniers mots que la jeune femme les vit prendre la route et quitter la cour.

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Plus de nouvelles des chevaliers durant près de deux jours. Leur retour n’était toujours pas annoncé, et Morgane s’inquiétait que le rêve qu’elle avait fait juste avant leur départ se soit avéré exact, et que le camp vainqueur qu’elle n’avait pas pu discerner s’était avéré être celui de Geoffroy… Plus elle y pensait, et plus cela l’attristait, ce qui se faisait ressentir sur son humeur. A l’aube du troisième jour, la jeune femme était assise aux côtés d’Arthur, l’esprit ailleurs, touchant à peine à son déjeuner, lorsqu’une personne fit irruption dans la salle, et annonça la victoire de Camelot, ainsi que le retour tant attendu des chevaliers. A l’entente de cette nouvelle, la jeune femme releva les yeux et un léger sourire plein d’espoir vint gagner ses lèvres. Tous se rendirent à la salle du trône pour accueillir les chevaliers, et quelle ne fut pas leur première surprise de ne voir revenir qu’à peine la moitié de la patrouille. Morgane les regarda un à un, et aperçut alors Andrew parmi eux, ce qui l’envahit d’un grand soulagement. Ainsi ils avaient réussis, et pour fêter leur victoire dûment méritée, le roi organisa un banquet le soir même.

Morgane retourna dans ses appartements pour se préparer, et sa servante constata que sa bonne humeur et son sourire semblaient être revenus. Aussi, lorsqu’elle lui demanda de choisir sa robe, la jeune femme opta pour une longue robe blanche, aux motifs dorés et pailletés sur les côtés ainsi qu’au niveau de ses épaules, et de longues manches ouvertes et transparentes effleurant à peine le bout de ses poignets et s’envolant légèrement à chacun de ses pas. Pour conclure le tout, une petite partie de ses cheveux relevés, laissant apparaître de jolies boucles d’oreilles assorties au doré de sa robe. Une fois prête, elle se rendit à la salle des fêtes qui se trouvait déjà bien remplie. Le roi commença tout d’abord par adresser un discours afin de rendre hommage aux chevaliers tombés durant cette dure bataille, puis il félicita les chevaliers qui en étaient revenus sains et saufs. Morgane n’adressa pas le moindre regard à Arthur durant ce discours, encore attristée par le fait que tant de chevaliers soient morts alors qu’il aurait pu en partie éviter cela... Puis la fête débuta, les assiettes remplies de vivres et le vin coulant à flot dans les verres. La jeune femme en saisit un et le porta à ses lèvres, avant de partir à son tour féliciter un à un les chevaliers qui étaient revenus de la bataille. Elle venait ainsi de terminer de parler avec l’un d’entre eux, qu’en se retournant, elle se retrouva alors juste face à face avec celui dont elle avait promis qu’elle attendrait le retour avec impatience.


- Messire Andrew. Je commençais à me languir de votre absence. Vous revoir à Camelot et de surcroît victorieux est un véritable soulagement. Me conterez-vous le récit de vos aventures ? Vous êtes désormais considéré comme un héros parmi les chevaliers.

Un sourire à la fois ravi et taquin se dessina sur les lèvres de la jeune femme, attendant la réponse du chevalier avec qui elle n’avait pas discuté depuis si longtemps.
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Andrew Demester
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MessageSujet: Re: La fête est à l'honneur après une victoire contre l'ennemi   La fête est à l'honneur après une victoire contre l'ennemi EmptyVen 28 Oct - 2:35

Une grande étendu verte, un peu de vent, juste assez pour frissonné sans avoir froid et un ciel bleu sans nuage ni mauvais présage. Le calme.. Pas de guerre, pas de cris, pas de souffrance juste la paix. Et seul. Terrence était seul mais il était bien. Assis dans l’herbe, du haut de ses six ans, le garçon caressait de ses petits doigts l’herbe fraîche qui lui servait de lit. Avait-il plu durant la nuit? Les oiseaux ne chantaient pas. Dommage. Terrence s’allongea, sans pensé au lendemain, ou peut-être que si, un peu. Il aimait beaucoup sa maman mais elle était un peu embêtante. Il n’avait pas le droit de parler aux autres enfants. On lui avait interdit de parler aux gens et de leurs sourire. Pourquoi? C’était mal d’aimé ceux qui n’étaient pas de sa famille? Ne jamais parler aux enfants, ne jamais regarder un adulte dans les yeux et n’adresser la parole aux autres que lorsque sa maman le lui autorisait. Il avait toujours respecté ses règles sur le bout des doigts. Terrence devait faire semblant de ne pas s’appeler Terrence aussi. Des fois, pour s’amuser, il répétait son nouveau prénom plein de fois. C’était amusant quelques minutes et sa l’entraînait à mentir. Mais personne ne devait savoir son prénom, son vrai comme son faux. Alors pourquoi un faux prénom? Sa maman aussi avait un faux prénom qu’il ne devait pas connaître? Comme son vrai? C’est pour sa qu’il devait l’appeler maman? Pour qu’il ne sache pas son véritable nom? A quoi pouvait bien servir un nom si on ne devait pas le connaître. Que le monde des adultes pouvaient être bien compliqué.. Et pourquoi n’avait-il pas le droit de jouer avec les autres alors que les autres jouaient entre eux? Ce n’était pas parce que c’était un garçon, pas parce que sa maman s’occupait des chevaux, pas parce qu’il faisait froid dehors, il n’était pas malade non plus, n’avait pas été vilain.. Encore des questions supplémentaire qui le torturait, lui l’enfant de 6 ans dont personnes ne savaient rien. Et dont personne ne se souciait. On ne lui demandait jamais si il allait bien ou si il était heureux. Sans doute ce n’était pas important. L’herbe était douce et sentait bon la rosé du matin. Vivement la prochaine pluie. Puis, sortie de nul part, il l’avait vu, au-dessus de lui. Au début il ne savait pas quoi faire. Il n’avait pas le droit de lui parler, alors comment lui dire qu’elle devait partir? De long cheveux brun, un nœud rose dans les cheveux, une robe a dentelle et des chaussures blanche devenue brune à cause de la terre mouillé. Une petite fille de son âge à la voix angélique et au sourire divin. Il l’avait regardé, dévisagé comme si il n’était pas sur de son existence et elle avait parlé, encore et encore. Elle lui posait des questions et y répondait toute seule, elle était tout simplement heureuse. Puis, alors qu’elle lui dit qu’il était gentil, il lui souria. C’était la première fois qu’on lui avait fait un compliment. Terrence était heureux. Il n’avait pas dit un mot et ne pensait pas la revoir un jour mais il avait une amie et la garderait secrète, comme un trésor précieux qu’il fallait conservé au fond de son cœur..

-….ster….

Mh? Quoi? Qu’avait-elle dit? Son sourire disparaissait au fur et à mesure pour faire place à une jeune femme qui avait dans les 30 ans, un chinions dans ses cheveux qui viraient déjà au gris et à la robe terne et sale de poussière. Il faisait nuit et Terrence de Meryl était fatigué. Un rêve.. Encore un beau rêve qui prenait fin. Ses souvenirs dépérissait depuis quelques temps au points qu’il perdait son enfance. Il devenait de plus en plus rare qu’il ne se souvienne de jour heureux et quand il en trouvait un, comme les autres finissait par disparaître. Finalement, il ne se souviendrait jamais plus de cette jeune fille et de pourquoi il était dans ce champs.

-Que se passe t-il Elisabeth?

La jeune femme semblait affolé, sur les nerf et avait peur. Il le ressentait malgré son esprit encore endormi.

-Le messager, il est venu messire, vous devez vous rendre au château, la guerre.. Vous devez vous levez maître, vite.

Une guerre se préparait toujours à l’avance. Pourquoi était-il prévenu si tard? Terrence se leva de son lit, se massant le crâne pour se réveillé et demanda à lui porter de l’eau. Bientôt le jour se lèverait. Les guerre, pour une raison qu’il ignorait étaient toujours le matin. C’était une sorte de rite, de tradition un peu bizarre mais commune à toutes les civilisations. Son armure n’était jamais loin de lui, tout comme son épée, qui elle, était constamment à porté de main. On reconnaissait toujours un chevalier à son épée. Après avoir connu la guerre, après avoir flirté avec la mort, on gardait toujours son moyen de survis avec soi. La guerre traumatisé tout les hommes et toutes les femmes qui l’avait connu. La rapidité s’apprenait sur le tas et Terrence savait qu’un moindre brui il était prêt à sortir son arme et à se battre. Terrence enfila son armure et prit le cheval que lui avait fait préparer son écuyer. C’était un jeune garçon qui rêvait de devenir chevalier et Terrence espérait que son rêve ne se réaliserait jamais. Il ne se rendait pas compte a quel point c’était merveilleux de vivre hors des conflit.

Arriver au château, Terrence fut accueillit par un générale de l’armée qu’il salua avec honneur et qui le mit très vite en situation. Des ennemis avaient été repéré dans les environs de la foret, il fallait les arrêter. Mort ou vif, qu’importe leur fin ou leurs attentions ils ne devaient pas franchir la frontière. C’était une mission plutôt simpliste, du moins, Terrence le pensait. Sauf que cette fois-ci, celui qui serait à la tête de cette attaque c’était lui. Le choix de l’officier n’avait été choisie que tardivement et si il avait eu le privilège d’avoir sa propre troupe c’était du aux nombreuses guerres qu’il avait mené pour le Roi. Terrence salua et remercia la générale pour la confiance qu’il lui accordait, comme le voulait les usage de la cour. A vrai dire, c’était plutôt une punition pour lui qu’un honneur. Il n’aimait pas tuer alors devoir mené des hommes au massacre et en prendre la responsabilité signifiait qu’il devait être prêt à supporter la mort d’innocent sur la conscience. Et c’était quelque chose de douloureux pour lui. Il assumait ses actes mais ne pouvait pas forcé quelqu’un à faire le mal. Chacun avait sa propre conscience. Mais évidement, on ne refusait pas un tel honneur.

Terrence fit le tour des chevaliers, se présentant à chacun d’entre eux et observant avec attention tout ses hommes et femmes qui allaient livré batailles en se remettant totalement à lui. Ils ne savaient pas l’erreur monumentale qu’ils faisaient.. Mais Terrence avait beau être un traître, il n’était pas un lâche. La guerre, c’est la guerre et cette fois-ci il se battait pour Arthur. Qu’importe si il tuait des hommes à son père. Puis le Roi arriva dans la cours, saluant les soldats et faisant son discourt d’encouragement pour motivé ses troupes. Tout cela ne concernait même plus le chevalier. Il avait entendu le refrain tellement de fois qu’il se demandait si il ne serait pas capable de le faire lui même. A ses côtés, il y avait Morgane. A vrai dire, le discourt du roi lui passait par-dessus la tête car il ne pensait cas elle. Elle lui était précieuse. Ils n’étaient pas vraiment du même monde mais lorsqu’ils étaient ensemble, ils semblaient comme connecté. Plus rien ne jouait autours d’eux. En sa présence, il retrouvait le calme d’antan et ne sentait pensé sur lui ni questions indiscrète ni besoin de mentir. C’était agréable et si rare. Elle était la pupille du roi ce qui signifiait qu’il n’avait pas le droit de lui parlé. C’était un peu comme dans son enfance en fin de compte. Interdit de parler et pourtant, en secret, ils discutaient loin du regard des autres. C’était un cadeau, un privilège qu’elle lui offrait qui valait bien tout les grades du monde.


-Soyez prudent je vous en prie...

Terrence se retourna et la dame de ses pensés apparut à lui. Elle avait peur, elle s’inquiétait. Terrence regarda un peu autours d’eux. Les soldats semblaient ravis de cette batailles et chahutant encore un peu, savourant leurs dernières minutes avec leurs familles qui les embrassaient et les encourageaient. Terrence poussa légèrement la jeune femme pour l’attiré loin du regard des autres, et surtout loin de celui du roi.

-il est fort probable que tout ceci ne soit qu’un piège destiné à attirer les chevaliers de Camelot... Mais je sais que vous parviendrez à les contrer. J’attendrai avec impatience votre retour. Bonne chance... Andrew...

Terrence eu un sourire sur les lèvres et un regard doux pour rassuré la jeune femme.

-Ne vous en faite pas pour moi Dame Morgane. Je suivrais votre conseil et veillerais à ne pas tomber dans un piège.

Terrence prit la main de la jeune fille et déposa un chaste baisé en guise d’au revoir.

-Je reviendrais vers vous dès les combats terminé.

Terrence jeta un dernier coup d’œil en direction des soldats qui semblaient le cherché des yeux puis revint vers la pupille du roi.

-Je dois m’en aller à présent mais ne vous faite plus de soucis, je serais très vite de retour.

Puis, après un dernier sourire qui lui remonta le morale, il s’en alla, montant fièrement son destrier et partit au gallot vers la zone de combat.
D’après les indication du générale, la troupe de Terrence devait arrivé sur la zone de combat à midi. Un peu avant l’affrontement, Terrence fit faire une pause aux chevaux et aux hommes, convoquant près de lui les chevaliers qu’il jugeait les plus aptes aux combats et leur délivra à tous quelques hommes. Le plan d’attaque établis et les éclaireurs envoyé pour estimer l’endroit exacte des ennemis, Terrence décida de lancé l’asseau. Avec les chevaliers les plus résistant, il attaquerait de front, brisant ainsi la force majeur de l’ennemi, des côtés les plus extrêmes seront les chevalier les moins expérimenté, qui tirerons à l’arc durant la majeur partie des combats, afin de rester au maximum à l’écart de la zone la plus dangereuse et entre ces deux zones seront les soldats avec de l’expérience mais dans la force physique étaient moins élevé, en générale les femmes. Elles étaient très précise et rapide mais un coup d’épée et elles étaient à terre, contrairement aux hommes qui étaient plus lents mais frappaient avec plus de force. Terrence analysa bien la situation, cherchant ou pouvait se situer les pièges et comment les éviter, mais le terrain étaient à découvert et ils ne pouvaient pas cacher des troupes aux alentours et dans ce cas, elles seraient visible de loin. Le seul défaut à son plan qu’il prévoyait, c’était que les soldats que le roi avait choisie n’avait jamais fait de guerre ou alors très peu. Terrence avait peur de la réactivité ou de la peur qu’ils auraient sur le champs de bataille. En générale dans cette situation seul 20% restaient en vie mais ce n’étaient qu’une marge. Des fois moins, des fois plus. Cette fois-ci, Terrence espérait que beaucoup retrouverons leurs familles.

Terrence tira son épée du fourreau. Elle était magnifique. Il admirait son épée et surtout sa lame. Elle était de la même teinte que la lune. Des cris de guerres des deux camps brisa le silence totale qui avaient envahis la plaine une minute plus tôt et déjà, les pas de chevaux défilaient à toute allure. Terrence regarda un peu les soldat ennemi qui fonçait sur lui sans bouger le petit doigts. Il cherchait leur chef. Tuer le chef signifiait détruire l’armée. Mais comme tout chef hypocrite, il devait resté caché derrière plusieurs lignes de soldats et d’archée. Terrence fonça dans le tas de viande humaine . Sur le champs de bataille, on ne pensait pas, on tuait. Et le temps défilait à toute allure si bien qu’après avoir tué un bon nombres d’hommes et d’avoir lui même reçut pas mal de petite coupure un peu partout sur le corps, il s’étaient retiré, regardant les dégâts. Il fut horrifier quand il découvrit que la moitié de ses hommes gisait au sol. Trop inexpérimenté. Les Roi disait toujours que c’était facile, qu’ils allaient gagné mais il évitait de parler des douleurs, de la force mentale et physique qu’il fallait et beaucoup craquait. Terrence rappela ses hommes et se plaça en repli.

Les hommes souffraient, pleuraient, criaient de douleur quand on leur bandait leurs membres blessé et parfois coupé. C’était sa la guerre… du sang, de la souffrance et pourquoi? Pour voir un roi heureux dégustant son vin. C’était injuste et cruel. Terrence chassa vite ses pensés de son esprit et se dirigea vers tout ses soldats invalides prenant de leurs nouvelles et leur apportant de l’eau et du pain. Puis, il invoqua ses quatre second. Tous avaient survécus. Les morts étaient compté majoritairement dans sa propre zone et dans celles des jeunes recrus. Terrence ne le montra pas mais il se sentait mal. Il avait échoué. Son but était de les protéger mais sa n’avait servis à rien. Terrence bu une coupe d’eau puis envoya ses second soutenir les blessé. Il fit personnellement un compte de tout ceux qui étaient en état de se battre. Donc avec des blessures légères et mentalement près pour le combat. Sur une centaine, il en restait donc une vingtaine à peu près.. Ce qu’il avait prévus donc. Le seul soucis, c’était qu’il avait prévus ce chiffre pour la fin des combats. Et bien que dans le camps adverse, on comptait plus de la moitié des soldats tué, ils restaient en nombres plus élevé. C’était déjà le milieu d’après midi et si ils reprenaient les combats maintenant, il finirait la nuit déjà tombé. Non, il ne fallait pas prendre de risque. Terrence appela à lui tout les hommes aptes aux combats et demanda à ceux qui restaient qui étaient d’accord de retourné aux combats. On ne forçait pas un homme à mettre sa vie en jeu. Il devait choisie seul si le prix en valait la chandelle. Mais tous, acceptèrent. Terrence se demanda si il devait être fière ou non. Ils étaient vraiment tous stupides.. Mais il les comprenait. Lui non plus n’aurait pas reculé. Sa allait de sa fierté à son honneur. Rentré dans l’armée signifiait tout sa. Et il fallait payé nos choix.

La nuit tombé, Terrence fit envoyé une première ligne chargé de surprendre l’ennemi et de dispersé pendant que lui et les hommes qui l’avaient suivit durant la première bataille se chargeraient de tuer le chef et ses généraux. Tout avait été calculé et maintenant, il savait qu’il pouvait avoir confiance en ses soldats. Ils savaient ce qui les attendaient et partaient le cœur certain et plein d’espoir. Le moral faisait gagné une guerre. Le premier asseau réussit les ennemi courraient de partout ne sachant ce qui se passait ce qui laissa un passage a Terrence et ses hommes de s’approcher des tentes ennemis. Les combats commencèrent mais Terrence restait fiché sur son objectif : tuer l’officier de cette troupe. Sans lui, la bataille serait gagné. Et il le trouva. Un homme grand, fort, un œil en moins, une barbe noir et grise, une hache à double lame dans les mains et un regard de tueur. Il ne faisait aucun doute que cet homme dirigeait la troupe et Terrence lança le combat contre lui. La lutte était serré. La hache du géant s’abattit sur le crâne de Terrence mais celui-ci pivota sur la droite pour donner un coup d’épée dans le ventre de son ennemi. Il cria de douleur mais quelques secondes plus tard, agissait comme si il n’avait rien sentit. Leur force était identique et leur rapidité de même. Tout se jouerait sur la ruse et Terrence n’en manquait pas, tout comme le géant. Ne se laissant distraire par aucun autre combat, Terrence espéra seulement que ses seconds étaient victorieux puis, saisissant sa seule chance de tuer son adversaire, Terrence laissa une faille à son ennemi de l’attaquer pour lui couper la tête. Un silence, Terrence était plein de sang. Et le combat s’arrêta. Le chevalier baissa les yeux et aperçut alors la lame de la hache à moitié enfoncé dans sa hanche. Il se dégagea appuyant sur ses côté pour stopper l’hémorragie. Après cela, les ennemis battirent en retraites comme l’étaient leur consigne. Terrence n’envoya personne les pourchasser. Au lieu de sa il demanda a chacun de ses soldats de récupéré les corps de leurs camarades morts et de les rassembler pour leur offrir une cérémonie. Tout les hommes présents méritaient un enterrement digne de leur rang. Chez les chevaliers, on brûlait les corps pour qu’ils retournent à leur état d’origine.

La nuit fut longue et douloureuse. Pas seulement pour lui qui assuraient à ses soldats qu’il allait bien alors qu’il souffrait le martyre mais aussi pour tout les blessé qui ne pouvaient faire autrement de crier leurs malheurs. Ils eurent besoin d’une journée complète pour revenir au château au lieu de quelques heures. Il fallait s’arrêter pour boire, reprendre des forces mais aussi se reposer. Tous étaient blessé, plus ou moins gravement. La blessure de Terrence n’était qu’une égratignure comparé à celles de ses hommes. Ils avaient tous mérité une bonne paye et une fête en leur honneur. Arrivé au château sur son cheval, Terrence demanda aux serviteurs d’emmener tout le monde chez le guérisseur le plus vite possible. Comme tout chef respectable, Terrence se fit guérit en dernier et n’était donc pas très en forme lors du discourt du roi pour les félicités. L’homme des soins lui prodigua une potion à boire dès que la douleur devenait inssuportable et le banda avec beaucoup de crème après avoir recousu et soudé les peaux. C’était le plus douloureux la soudure. La brûlure s’ajoutait à la douleur, mais il n’y avait pas d’autre solution pour refermait la plaie. Pendant quelques jours il aurait du mal à monter à cheval et le moindre contact avec sa blessure serait extrêmement douloureux mais il survivrait si il faisait attention on lui avait dit. Tout allait bien alors.

De retour chez lui, il eu recourt à sa servante comme à une mère pour l’aider à se laver et s’habiller pour la soirée en l’honneur des chevaliers qui avait lieu au château. Terrence s’était habillé en tenue de soirée, comme l’exigeait la soirée, sans pour autant porter de vêtement trop lourd qui aurait pu être une gêne pour lui, sauf son épée bien sur. Elément indispensable à sa vie quotidienne. La monté au château ne pouvant pour lui s’effectuer à cheval il mit un temps fou à arrivé à la fête, si bien qu’elle avait déjà débuter depuis un bon moment. Les convives étaient déjà passé à table et avaient dîné depuis un bon moment. Tant pis, il n’avait pas vraiment faim de toute façon. Après les combat Terrence ne mangeait pratiquement jamais. La vue des cadavre dans son esprit lui coupait l’appétit, mais de ce qu’il voyait, ses hommes étaient heureux et c’était le plus important.

Ce soir là Morgane était resplendissante, elle illuminait les lieux de sa robe blanche et or. Terrence n’osa pas l’abordé malgré sa promesse de venir vers elle en premier. Après tout, il n’en avait pas le droit. Un serviteur ne parlait pas à un roi si celui-ci ne lui avait pas adresser la parole, tout comme un chevalier ne parlait pas à la pupille du roi si celle ci ne lui avait pas donné l’occasion de le faire. Et puis.. Quel roi aborderait un esclave? Aucun. C’était mal vu. Tout comme il était anormal que la pupille du roi s’adresse aux chevalier. Son entourage était constitué de duchesse et de membres royaux. Mais tant pis, ce soir, les chevaliers étaient les héros de la soirée non? Au milieu de cette foule, qui ferait attention à la conversation de deux jeunes gens? Et alors qu’il allait l’abordé, la jeune femme se retourna et tomba nez à nez avec lui, surprise, puis heureuse.


-Messire Andrew. Je commençais à me languir de votre absence. Vous revoir à Camelot et de surcroît victorieux est un véritable soulagement. Me conterez-vous le récit de vos aventures ? Vous êtes désormais considéré comme un héros parmi les chevaliers.


Morgane était tout simplement folle de joie, comme pas mal de monde ici. Les horreurs qu’il venait de vivre ne concernait pas la bourgeoisie. Ici tout était d’or et de pierre, le roi avait-il seulement été en guerre une fois dans sa vie? C’était blasphématoire de pensé ainsi mais c’était difficile d’imaginer qu’un homme qui aimant de la beauté ne soit en rien affecté par la mort de jeune recru. Savait-il ce qu’ils avaient enduré? Enfin.. Tout cela ne concernait pas la dame avec qui il parlait et elle n’avait pas à savoir les détails sanglant qui ne quittait pas sa tête.


-Ce n’est pas vraiment une surprise puisque vous m’aviez dit que je gagnerais. Et je dois dire que c’est votre déclaration qui ma redonné le morale lors de mon départ pour la guerre. Je vous remercie. Je vous dois ma victoire.


Il y avait autours d’eux beaucoup de monde et certain dansait ce qui, inévitablement, provoqua un coup non violent mais certain sur la blessure du chevalier qui tenta, comme il pu de dissimuler sa blessure. Un sourire sur les lèvres il tendit son bras à la pupille du roi.

-Accepteriez vous de m’accompagner sur le balcon? Entouré de tant de monde n’est pas dans mes habitudes, je me sens légèrement étouffé.

Terrence souria à Morgane. Tant pis pour les interdit, ce soir il devait s’amuser pour oublier. Et quoi de mieux pour oublier sa douleur que de passer un moment agréable? Et puis, sa faisait si longtemps qu’ils n’avaient pu se voir..
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Morgane le Fay
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MessageSujet: Re: La fête est à l'honneur après une victoire contre l'ennemi   La fête est à l'honneur après une victoire contre l'ennemi EmptyJeu 8 Mar - 14:36

Etre rassurée… C’était ce qu’avait cherché à faire Morgane avant le départ d’Andrew pour la guerre, ou plutôt pour ce piège destiné à se terminer en boucherie. La jeune femme n’avait pu s’empêcher de prévenir le chevalier, peu importe qu’Arthur l’observe ou non, car si ce dernier n’avait pas osé avouer aux chevaliers que leur troupe était destinée à servir de première ligne et donc de sacrifice qui leur permettrait de savoir si tout cela était un piège ou non, il n’était pas dans le caractère de la jeune femme de rester sans rien dire.

-Ne vous en faite pas pour moi Dame Morgane. Je suivrais votre conseil et veillerais à ne pas tomber dans un piège.


Lui aussi, il se doutait que toute cette mascarade n’était un piège, Morgane pouvait le lire à travers son regard. Et pourtant malgré cela, il assumait pleinement le rôle qui lui avait été confié, et ne faisait pas marche arrière, sachant que de nombreuses vies reposeraient entre ses mains. En cela, Morgane le trouvait admirable.


-Je reviendrais vers vous dès les combats terminé.

Le jeune homme venait de déposer un baiser contre sa main. Morgane lui adressa un sourire et profita de cet instant afin de glisser discrètement un petit ruban rouge dans la main du chevalier.


- Prenez-le, puisse-t-il vous porter chance.


C’était là une façon pour la jeune femme de montrer au chevalier que ses pensées seraient avec lui tout au long des épreuves terribles qui les attendaient. Si seulement elle avait pu les accompagner… Mais l’heure n’était plus à la conversation, et les chevaliers devaient maintenant se retirer.

-Je dois m’en aller à présent mais ne vous faite plus de soucis, je serais très vite de retour.


Ces derniers mots firent esquisser un sourire à la jeune femme qui se voulait le plus encourageant possible. Il reviendrait, elle n’en doutait pas. Et c’est ainsi qu’elle les regarda un par un s’en aller.

Si ces derniers jours avaient été plutôt difficiles parce qu’elle se demandait dans quelle situation est-ce que les chevaliers de Camelot se trouvaient, Morgane avait de nouveau laissé sa bonne humeur reparaître dès l’instant où elle avait vu les chevaliers franchir les portes de Camelot. Et ce soir là, durant le banquet donné spécialement en leur honneur, il manquait encore un chevalier dont Morgane se demandait si le retard était dû à la fatigue éprouvée durant cette bataille ou aux blessures qu’il avait pu recevoir. Mais en le voyant qui venait d’arriver juste face à elle quelques secondes plus tard, elle fit taire cette question quelques instants dans son esprit. Andrew était présent, plus élégant que jamais, donnant presque l’impression que cette bataille était déjà loin derrière lui, si ce n’est que la fatigue et les épreuves traversées pouvaient néanmoins encore se lire sur son visage. Mais qui l’en blâmerait ? C’était on ne peut plus normal après tout ce que le chevalier avait traversé. Aussi, la jeune femme eut un peu de mal à contenir la joie qu’elle avait de le revoir sain et sauf, ce dont Andrew avait déjà pu se rendre compte dès l’instant où elle avait pris la parole pour lui en faire part.


-Ce n’est pas vraiment une surprise puisque vous m’aviez dit que je gagnerais. Et je dois dire que c’est votre déclaration qui ma redonné le morale lors de mon départ pour la guerre. Je vous remercie. Je vous dois ma victoire.


La jeune femme ne put s’empêcher d'esquisser un sourire un peu gêné à l’entente de ces paroles. Il n’aurait pu la remercier que si elle était parvenue à faire changer d’avis Arthur à temps, avant que tous les chevaliers ne partent pour cette bataille, or elle n’y était pas parvenue. De plus, le fait même de repenser à tous ces flashs sanglants dont elle avait rêvé avant la bataille ne pouvait lui faire attribuer aucun mérite, car elle n’avait pas été présente au moment où tout cela s’était produit.


- Vous êtes bien trop modeste Messire Andrew. Mais c’est là bien trop d’honneurs que je ne puisse en accepter. Seuls vos chevaliers sont les détenteurs de cette victoire, grâce à la force et au courage dont ils ont fait preuve, mais ils n’y seraient pas parvenus sans vous. Vous êtes la force qui leur a donné ce courage, ainsi que le dirigeant qui leur a permis de rester en vie parce qu’ils appliquaient vos conseils. Vous avez incombé du rôle le plus difficile au sein de la chevalerie, et vous êtes parvenu à relever ce défi. En cela je vous félicite.

La jeune femme but quelques gorgées supplémentaires du verre qu’elle tenait à la main, mais aperçut alors un léger froncement de sourcils émanant du chevalier, dont le regard se portait vers sa hanche. Il était blessé… cela ne faisait aucun doute à Morgane. Il était pourtant venu à cette soirée alors qu’il n’était pas encore totalement en état d’y participer. Et malgré la blessure qui le faisait souffrir, le chevalier tentait de faire comme si de rien n’était, afin qu’elle ne s’inquiète pas sans doute.

- Accepteriez-vous de m’accompagner sur le balcon? Entouré de tant de monde n’est pas dans mes habitudes, je me sens légèrement étouffé.

- Avec plaisir. Croyez-le ou non, mais être constamment face à la foule ne fait pas non plus partie quotidien favori. Wink

Voilà qui serait peut-être un peu surprenant à entendre, étant donné qu’elle avait toujours vécue entouré de monde. Néanmoins, elle disait vrai, avoir toujours une foule autour de soi n’était pas ce qu’elle préférait. On se sentait trop observé, et la moindre erreur ne passait pas et restait dans les esprits, la jeune femme l’avait appris à ses dépens. Bien sûr, elle s’y était habituée, mais de cette façon on ne se sentait jamais véritablement libre. Aussi, un peu de calme, voilà qui ne serait certainement pas pour déplaire à la jeune femme. Morgane accompagna Andrew vers le balcon, d’où il régnait une vue imprenable sur tout Camelot. A choisir entre un moment comme celui-ci et celui de la fête qui avait lieue à l’intérieur, il n’y avait pas à hésiter quant à savoir le genre d’endroits que préférait la jeune femme. Au fond, elle n’avait jamais été bien compliquée, elle rêvait de tranquillité et de liberté, de pouvoir être elle-même sans avoir à se cacher. Et à cet instant, avec Andrew, c’était ce qu’elle ressentait, bien qu’il y ait encore une chose qu’elle ne pouvait lui révéler, faute de quoi elle se mettrait sans doute autant en danger que lui, elle lui pour avoir révélé à un chevalier de Camelot qu’une magicienne se trouvait en ces lieux, et lui pour être dans la confidence. Et pourtant… il était la seule personne à qui elle aimerait tout avouer. La jeune femme baissa le regard vers la hanche du chevalier.

- Votre blessure semble beaucoup vous faire souffrir. Me permettez-vous d’y jeter un coup d’oeil ?

Ils vinrent s’asseoir tous les deux sur un banc situé sur l’une des extrémités du balcon, et Morgane, après avoir rassuré le chevalier en lui confirmant que c’était loin d’être la première blessure qu’il lui avait été donné de voir, finit par obtenir gain de cause. Et ce qu’elle vit lui fit d’autant plus rapidement comprendre la raison pour laquelle le chevalier souffrait tant. Elle déposa un doigt très délicatement sur la blessure d’Andrew, sans appuyer dessus ni faire quoi que ce soit qui le ferait souffrir davantage. Elle observait tout simplement. La blessure était large et profonde, un objet grand et tranchant la lui avait infligée, mais il ne s’agissait pas d’une épée, autrement le point central aurait été facile à apercevoir. C’était donc quelque chose de plus gros. Et avec une blessure pareille, Andrew était pourtant parvenu à se déplacer jusqu’à la fête alors que l’hémorragie pourrait se rouvrir à tout instant s’il ne faisait pas extrêmement attention. La jeune femme hésita quelques instants, et regarda rapidement autour d’elle pour véirifer que personne ne les observait. Elle sortit alors de l’une des poches de sa robe une petite fiole renfermant une pommade.

- Puis-je ?...


La jeune femme appliqua délicatement un peu de pommade le long de la blessure d’Andrew. Elle a été établie à partir de feuilles de guérison, dont elle a décuplé le pouvoir à l’aide de magie… Enfin c’est plutôt Béatrix qui est à l’œuvre de ce beau travail, car après avoir passé des heures à s’entrainer sur ces feuilles, la jeune femme n’était parvenue qu’à peu de choses. Aussi, en attendant qu’elle y parvienne d’elle-même, Béatrix lui avait donné celle fiole dont elle s’était servie pour lui montrer le sort, lui disant d’en prendre grand soin, et que grâce à elle, aucune blessure resterait sans remède. Morgane connaissait l’importance de cette fiole et encore plus de la magie qu’elle contenait, mais aujourd’hui, elle estimait qu’Andrew en avait plus besoin qu’elle, car il ne méritait aucunement la blessure qui lui avait été infligée. Mais maintenant, il allait falloir qu’elle trouve une excuse pour justifier d’où elle la tenait… et très vite.

- Le... le médecin de la cour m’en a fait cadeau et m’a conseillé de toujours la garder auprès de moi au cas où une blessure non désirable apparatrait. Elle a été fabriquée à l’aide de plantes médicinales. Prenez-là, et appliquez-en sur votre blessure chaque soir. Grâce à cela votre blessure guérira plus vite.

Le médecin de la cour... sur le moment c’était tout ce qu’elle avait trouvé, or ce dernier ne lui avait absolument rien donné, mais il avait fallu qu’elle improvise. Cependant, elle prenait un risque, car si Andrew décidait un jour de pousser ses recherches un peu plus loin, il découvrirait qu’elle lui avait menti quant à l’origine véritable de cette fiole. Elle était néanmoins prête à prendre ce risque. La jeune femme, un peu mal à l’aise, esquissa un petit sourire gêné, et se releva, se rapprochant du balcon pour y observer la vue. C’était la première fois qu’elle mettait en danger la nature de ce qu’elle était vis-à-vis d’un habitant de Camelot. Pourquoi avec Andrew ? Elle ne saurait le dire...
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