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 Le plaisir de se retrouver [Béa]

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Gabriel Turner
Magicien
Gabriel Turner

Date d'inscription : 11/04/2011
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MessageSujet: Le plaisir de se retrouver [Béa]   Le plaisir de se retrouver [Béa] EmptyVen 30 Mai - 0:11

Le plaisir de se retrouver [Béa] Icone_10 Le plaisir de se retrouver [Béa] Icone_11
L'attente crée le manque, mais aussi la passion.

Dernièrement, les temps se font de plus en plus durs au royaume de Gorres. Les créatures surnaturelles se regroupent en masse à la forêt de Brocéliande, arrachant la vie de beaucoup d’humains, dont de nombreux chevaliers étant sous le règne de Geoffroy de Meryl. Des centaures, satyres ou harpies, en somme des créatures toutes plus sauvages les unes que les autres, méprisables par tous, moi y compris. Et bien entendu le sale boulot revient toujours aux magiciens. Je devrais envoyer balader le roi plutôt que d’accepter ses fichues missions, moi qui suis bien au-dessus de tout ça. Les missions sont de plus en plus longues, de plus en plus éloignées, et un certain manque se forme. Le roi a composé une équipe de cinq pour s’occuper d’un nouveau groupe de créatures surnaturelles vers l’Est de la forêt, et il fallut que l’on me confie la vie de quatre autres chevaliers, tous incompétents pour ce type de travail. Déjà douze jours et onze nuits passées loin de mon confort habituel et déjà deux morts sur cinq. Nous avons été chargé d’assassiner un groupe de succubes, avec, dès le début un grand handicap à cause de mauvaises informations. Nous étions préparé à affronter trois succubes, mais une autre est apparue par surprise et a volé la vie de deux chevaliers à elle seule, et ce dès la troisième nuit. Ces succubes sont des créatures féminines et très tentatrices qui préfèrent agir de nuit, transformant nos plus profonds sommeils en rêve érotiques ou terrifiants selon leurs envies. Même  l’homme le plus pieux devient incapable de contrôler ses désirs les plus intenses. La créature s’amusant à achever ses proies par un dernier baiser. Les lèvres de la mort... Et nous voilà, les trois hommes restants, assis chacun contre un arbre à manger un morceau de lapin, chassé par moi-même une fois de plus.

- Déjà douze jours que nous sommes ici et je ne compte pas en rester un de plus. Il ne reste plus qu’une seule créature, alors soyez prêt pour ce soir où c’est à moi que vous aurez à faire.

Pire que les moustiques qui piquent à longueur de journée. Pire que la boue parfois humide sur laquelle nous devons dormir. Pire que de ne pouvoir se laver qu’avec un peu d’eau de rivière. Et pire que ces créatures que je déteste déjà bien assez... Ces foutus chevaliers qui se pensent supérieur à tout. J’ignore encore comment je suis parvenu à tenir douze jours avec ces crétins. D’ailleurs, l’idée de m’associer avec ces succubes pour les torturer m’est venue à l’esprit à de nombreuses reprises. Je ne supporte plus ces incompétents. Je ne supporte plus leur manière de se croire au-dessus de tout. Je ne supporte plus tant d’audace face à moi.

- Et que feras-tu, si nous devons passer une nuit de plus dans la forêt ? Je suis curieux de connaitre la réponse.

J’esquisse un sourire à la fois provocateur et malsain, ce qui ne semble pas plaire à notre cher ami le chevalier qui se lève de son arbre et se plante en face de moi, me regardant de haut.

- Morte ou pas je ne resterais pas une nuit de plus ici. Mais occupes-t-en, Turner, et pendant que tu t’amuseras avec ton amie surnaturelle, j’irais rendre visite à ta tendre Béatrix et lui annoncerai ta mort, j’y mettrais les formes bien entendu. Rassure-toi, je saurais aussi la consoler.

J’accepte qu’on puisse être à bout après presque deux semaines à tenter de survivre dans cette forêt, en revanche je n’accepte pas un tel manque de respect. Je me lève à mon tour, le fixant droit dans les yeux, et je peux vous assurer que mon regard n’a rien d’amical.

- Je vais faire preuve d’une extrême générosité en te laissant une chance de t’excuser. Tu as trois secondes.

- M’excuser ? La bonne blague ! Crois-moi je vais tellement la retourner dans tous les sens que ta petite Béa t’oubliera bien vite.


Cette fois s’en est trop, c’est déjà assez rare que je laisse l’occasion à un homme de s’excuser, désormais je ne le ferais plus. Je me jette sur lui, sa tête cognant en premier contre le sol, et mes poings s’abattent avec fureur contre son visage. Un coup, puis deux, puis cinq, puis dix… Je suis totalement envahi par un désir de meurtre, et malgré son sang qui me gicle dessus, je m’arrête de l’assener de coups qu’après avoir constaté lui avoir complètement défiguré le visage. Je lève mon regard vers l’autre chevalier, ce pauvre petit jeune apeuré qui ne pense qu’à rentrer chez lui et qui ne veut pas se mêler des affaires des autres. A croire que le roi engage n’importe qui aujourd’hui. Je me relève du corps et lui crache dessus, puis retourne m’installer contre mon arbre, reprenant mon repas comme si de rien n’était. Je relève alors mon regard sur l’autre chevalier, qui détourne bien rapidement ses yeux des miens.

- Nous rentrerons ce soir, toi et moi.

- Et... Qu’allez-vous... Qu’allez-vous faire de Lucian ?

- Dans son état il n’est bon qu’à une seule chose, jouer le rôle de l’appât.

- M-Monsieur Turner, je ne suis pas sûr que...

- Randon, tu as une décision à prendre, un choix tout simple. Soit tu restes avec Lucian et tu meurs, soit tu restes avec moi et je garantis ta survie.

- Je... J'aimerais rentrer chez moi.

- Bien, alors tiens-toi prêt l’ami, il fera sombre très vite.


La nuit tombe rapidement, et la fraicheur devient de plus en plus difficile à supporter. Comme prévu, la succube ne tarde pas à arriver, se jetant sur son premier repas, que nous avons pris soin d’attacher contre un arbre tout près d’un feu. Au loin, le jeune Randon et moi l’observons faire et attendons qu’elle achève Lucian, sachant pertinemment qu’elles deviennent plus faibles et plus lentes après un bon repas. Ce sacrifice est notre seule chance de survivre. Trop anxieux et apeuré, Randon se jette sur la succube avant même qu’elle n’ait déposé ses lèvres contre celles de Lucian, et s’est lamentablement qu’il se reçoit une lame en pleine côte, le mettant en un seul coup k.o. Bien, je suppose qu’il ne reste plus que moi. La succube se rapproche de Randon, et je ne lui laisse pas le temps de l’embrasser que je me montre à elle, tel un repas offert sur un plateau d’argent.

- Par ici ma jolie, je suis sûr d’être bien plus appétissant que ce jeune-là.

- Tu es surtout plus vicieux, mon tendre Gabriel.

- Alors tu connais mon nom. Navré mais l’intérêt que tu me portes sera sans retour.

- J’ai eu douze jours pour t’observer, et il ne m’a fallu que d’un seul de tes rêves pour savoir ce que tu veux réellement... Elle.


Je la vois se transformer sous mes yeux et prendre l’apparence de Béatrix... Je crois rêver. J’ignorais que les succubes avaient aussi ce pouvoir-là. Elle s’avance vers moi d’un pas charmeur et provoquant, me plaquant contre un arbre et m’admirant quelques secondes. J’avais presque oublié que parfois elles aiment prendre leur temps.

- Je peux être celle que tu veux. Je peux te faire goûter aux plaisirs de ces lèvres.

- Un plaisir mortellement excitant.

- Tu me veux Gabriel, tu me désires plus que tout.


J’ai l’impression qu’elle s’infiltre dans mon esprit, contrôlant mes pensées et mes désirs, et je déteste cette sensation. La succube laisse glisser sa robe, m’offrant son corps nu censé être celui de Béatrix, et se colle contre moi.

- Embrasse-moi Gabriel. Je veux que ce soit toi qui le fasses.

Je rapproche mes lèvres des siennes, et alors qu’elle me pense acquit, je lui fais sentir la pointe de ma dague contre sa peau, juste au niveau de son cœur.

- La ressemblance est bluffante, mais pas encore au niveau... Béatrix a des seins beaucoup plus fermes que les tiens.

Le petit détail qui tue, et c’est le cas de le dire. Je lui enfonce ma dague dans le cœur, et c’est après un hurlement déchirant que son corps devient poussière. Je soupir de soulagement, me disant que je vais enfin pouvoir rentrer chez moi. Je m’approche de Randon et le vois allongé au sol, agonisant mais toujours vivant.

- C’est bon Randon, on rentre chez nous.

Il ne peut s’empêcher de rire, lui provoquant une horrible douleur. Je pourrais partir sans lui, l’abandonner et le laisser se faire manger par la prochaine bête sauvage qui passera par là, mais quelque chose me pousse à lui apporter mon aide, sans doute l’influence de Béatrix avec son extrême bonté. Il passe un bras autour de mon épaule, et nous voilà enfin en route pour rejoindre le château de Ceyrel.

* * *

C’est avec bonheur que je rejoins mes appartements, et ma première idée est d’aller prendre un bain, profitant enfin de l’eau chaude sur ma peau, retirant boue, sang et saleté pour retrouver un corps propre. Je reste de longues minutes allongé dans ma bassine qui me semble être le paradis, et une fois de plus je me mets à maudire Geoffroy pour m’envoyer régler des missions de plus en plus suicidaires. Je crois que cet homme veut ma peau, à vrai dire j’en suis sûr, et pourtant il ne peut pas le nier, je lui suis bien utile. Le château est calme à cette heure de la nuit, ce qui me permet d’apprécier pleinement mon retour. Je me décide finalement à sortir de mon bain, et enfile le premier pantalon qui me passe par la main avant de me positionner devant un miroir. J’observe mon torse, mes bras, mon dos, constatant que les cicatrices étant de plus en plus nombreuses. Au moins on ne pourra pas me faire le reproche de ne pas être assez sur le terrain. Certaines femmes trouvent ces cicatrices sexy, y voyant un symbole de force et de courage, d’autres éprouvent de la culpabilité voire de la peine. J’ignore ce que ressens Béatrix, à vrai dire ces derniers temps je ne la vois pas beaucoup à cause des missions qui se succèdent, alors je fais en sorte de ne pas l’inquiéter en les camouflant. Je retire un bandage à l’épaule, fait par l’un des chevaliers durant cette semaine éprouvante, la plaie ne semble pas vouloir cicatriser, il faut dire que je n’ai pas vraiment eu de temps de bien la traiter.

- Etre magicien c’est bien, être en plus guérisseur c’est encore mieux.

J’envie ceux qui ont le pouvoir de guérir n’importe quelle blessure, comme si rien ne s’était produit. Je nettoie ma plaie, appliquant un produit dessus avant de remettre un bandage propre, lorsque j’entends la porte s’ouvrir. J’enfile rapidement une chemise pour paraitre plus présentable et m’empresse d’aller voir qui est entrée. C’est avec un immense sourire que j’aperçois devant moi Béatrix, plus belle que jamais.

- Je vois que les nouvelles vont vite.

Je ne lui laisse pas le temps de me poser toutes sortes de questions sur mon aventure que je me saisis de ses lèvres pour lui offrir un baiser fougueux et passionné. La distance a créé le manque, et l’attente encore plus de passion. J’éloigne mon visage du sien pour l’admirer à nouveau, et si ça ne tenait qu’à moi, je l’aurais déjà porté jusqu’au lit pour combler son corps entier de tendres baisers.

- J’ai quelque chose pour toi.

Si mes missions ne se situent malheureusement pas en plein centre-ville pour pouvoir ramener un petit cadeau à Béatrix, forêt ou pas, cela ne m’empêche pas de trouver un petit souvenir. Je quitte la pièce quelques instants pour revenir avec un pendentif entre les mains, sur lequel se trouve une perle rouge brillante et précieuse, une perle très rare d’après ce que j’ai cru comprendre. Je l’ai volé à l’une de ces succubes après l’avoir achevé, certes dit comme ça ce n’est pas très romantique, alors espérons que Béatrix ne me pose pas la question. Je lui passe le collier autour du cou et comme je l’avais imaginé, il lui va à la perfection.

- Qu’en penses-tu ?

De toute évidence, je suis de très bonne humeur ce soir, et je crois bien que rien ne pourra venir me gâcher cette soirée.
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Le plaisir de se retrouver [Béa]

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