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 Complices dès le premier jour ? [PV Andrew]

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Morgane le Fay
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Morgane le Fay

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MessageSujet: Complices dès le premier jour ? [PV Andrew]   Complices dès le premier jour ? [PV Andrew] EmptyDim 3 Avr - 21:02

La vie est pleine de mystères, c’est un point que Morgane ne contestera jamais. Mais certaines personnes peuvent parfois être encore plus mystérieuses que la vie elle-même, c’est également un fait. Chaque question que nous nous posons, chaque choix que nous faisons, tout à une signification, mais en comprenons-nous toujours le sens ? Parfois, la jeune femme se le demandait. Et comme les questions se faisaient de plus en plus nombreuses au sein de son esprit, Morgane en était venue à privilégier de plus en plus les rares moments de solitude qui lui étaient accordés.

Plus proche d’Arthur que jamais, la jeune femme était les yeux et les oreilles du roi, c’est pourquoi son avis s’avérait souvent précieux et qu’un simple mot de sa part pouvait parfois avoir des répercussions considérables. Qui l’aurait cru pourtant, après toutes les années qu’elle avait passée à se chamailler avec le prince héritier avant que celui-ci ne devienne roi. Bien entendu, c’était avant qu’il n’acquiert cette sagesse d’esprit ainsi que la grandeur d’âme qu’il possède depuis qu’il a pris la place de son père au pouvoir, mettant tout en œuvre pour faire de Camelot un royaume prospère où règne la paix. C’était aussi la raison pour laquelle Morgane lui avait été aussi dévouée jusque là. Mais depuis les paroles que la jeune femme avait entendues concernant la mort de son père qui serait due par le roi même en qui Morgane avait toujours fait confiance avant Arthur, elle n’était cependant plus aussi certaine de ses convictions qu’autrefois...

Ayant beaucoup de mal à trouver le sommeil à cause des cauchemars qu’elle faisait régulièrement, Morgane se réveilla aux aurores ce matin-là. Elle en profita pour se préparer et passer ainsi quelques heures en dehors des murs du château avant que tout le monde ne se réveille. Elle revêtit une longue robe blanche aux motifs dorés, et laissa retomber ses cheveux le long de son dos, puis elle sortit du château et se dirigea vers ses somptueux jardins. Ici, elle savait qu’elle pourrait être tranquille quelques instants et profiter de l’air frais de la matinée. Elle put ainsi se promener quelques minutes, passant devant les grands arbustes et les buissons en fleurs soigneusement taillés. Elle aimait beaucoup la nature, c’était un lieu où elle s’était toujours sentie à l’aise. Mais malgré la beauté des lieux, aujourd’hui son esprit était ailleurs.

Cet homme... Geoffroy de Meryl, elle n’avait vu son visage qu’une seule fois au cours d’une bataille, et il était fort peu probable qu’elle le revoit un jour, alors comment se pouvait-il qu’il vienne continuellement hanter ses nuits ? La jeune femme ne pouvait l’expliquer et refusait d’admettre que ses pouvoirs y étaient pour quelque chose. Sans vraiment s’en apercevoir, elle s’était adossée à un grand tronc d’arbre, observant d’un air distrait le vaste paysage qui s’offrait à vue. Mais alors qu’elle se laissait aller dans ses pensées, un bruissement de pas sur les hautes herbes la ramena soudain à elle. La jeune femme se dissimula derrière le tronc d’arbre près duquel elle se trouvait, et attendit de voir qui approchait, lorsqu’elle aperçut un jeune homme, qui semblait tout comme elle venu afin de profiter du calme et de la tranquillité de l’endroit. La jeune femme pensa à s’en aller sans un bruit, pensant qu’il serait sans doute préférable que personne ne sache qu’elle était venue ici de si bonne heure. Pourtant, elle ne put s’empêcher d’observer un peu plus attentivement le jeune homme. Il avait un air qui lui semblait familier, mais en apercevant alors son uniforme de chevalier, elle se dit que la réponse résidait dans le fait qu’elle avait dû le croiser à la cour, bien qu’il lui semblait que ce ne soit la première fois. Hésitant une fois encore à se retirer, la jeune femme ne put s’empêcher de se demander ce que le jeune homme faisait là également à une heure où les rayons du soleil commençaient tout juste à apparaître. Peut-être était-il venu pour la même raison qu’elle après tout… mais peut-être pas. Et finalement, ce fut sa curiosité qui prit le dessus, et Morgane finit par se dévoiler aux yeux du jeune homme en question.


- La nuit des chevaliers est bien courte comparée à celle qu’ils mériteraient pourtant d’avoir grâce à tous leurs efforts pour veiller à la sûreté du royaume, vous ne trouvez pas ?


Tout en disant ces mots, Morgane lui adressa un sourire amical et un peu taquin du coin des lèvres. Bien entendu, elle savait que le reste des chevaliers dormait encore, tout comme le reste du château, c’est pourquoi elle se doutait qu’il serait probablement aussi surpris de la voir ici qu’elle ne l’avait été en l’apercevant, mais maintenant que c’était fait, c’était un petit secret qu’ils allaient devoir conserver l’un autant que l’autre. Morgane n’en dit pas davantage pour l’instant et attendit de voir la réaction du jeune homme.
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Andrew Demester
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MessageSujet: Re: Complices dès le premier jour ? [PV Andrew]   Complices dès le premier jour ? [PV Andrew] EmptyJeu 7 Avr - 17:51

Le jour si peu attendu se fit entendre. Comme un cris de souffrance, une lettre fermé par le sceau du roi avait fait levé au aurore le jeune Terrence du lit. Ce fut Olivia, la femme de chambre enfin, la gouvernante qui vint le réveillé .Devant la porte de la grange était posté un messager royale. Terrence vivait un peu à l’écart du château, mais dans les plaines alentours, juste à côté de l’écurie royale, dont il avait la charge. Le roi n’avait en aucun cas besoin d’envoyé ses messages lui délivrer des messages si tôt mais il était roi, et ce devait être de tradition de toujours travaillé au aurore dans son royaume. Il se souvenait avoir toujours débuté les guerre au lever du soleil, il était toujours partit en mission également au moment ou le soleil reprenait forme. C’était ainsi dans le monde de la guerre, le repos n’existait pas. Terrence c’était toujours imaginé que c’était une sorte de preuve pour le roi. Celui qui accepte de couper sa nuit, quitte à lui faire perdre la vie par manque de vigilance, si c’était pour son roi, il le faisait. Une sorte de marque de loyauté, une preuve de soumission totale. Mais un devoir bien fatiguant.

Terrence avait donc prit la route de sa vieille armoire bien tôt. Le soleil ne c’était pas encore levé quand du lit ou il n’avait pas fermé les yeux, il se leva. Il y avait tant de choses auxquels il pensa. Que lui voulait le roi? Sa lettre ne laissait rien transparaître. Arthur était le roi des messages flou et des nuits blanche. Il savait en faire voir de toute les couleurs à ses chevalier. C’était après quelque chose que l’on adorait ou détestait chez lui. C’est que parmi ses chevaliers, il y avait ses amis et ses subordonné. Terrence était dans la seconde catégorie et d’un côté, c’était tant mieux. Trahir un amis était encore pire que de se trahir soit même d’après lui. Parce que se mentir à soit même, il savait bien le faire maintenant. Avec les années, on arrive a se convaincre que l’on déteste quelqu’un que l’on adorait. Il suffit un peu de persuasion, d’une pince de volonté et de beaucoup de courage pour l’endosser. Voilà la recette du menteur.

Son armure en bronze, il la gardait bien précieusement dans une ancienne armoire, bien trop vieille pour qu’on puisse pensé qu’elle pouvait la contenir et bien trop laide pour s’y attarder. Une armure coûtait très cher et il fallait la protéger. Son épée n’était pas rangé au même endroit bien sur, elle, il avait prit la fâcheuse habitude de l’avoir près de lui. Des années de guerres l’avait marqué d’un tatouage impossible à effacer. Car, pire que la peau, elle était incrusté dans sa chair, dans son âme. Il savait qu’une chose aussi petite et fragile pouvait faire plus de mal que de bien. Il savait que de la pointe de sa lame, il pouvait faire tombé une dynastie, soumettre des peuples à ses souhaits ou mourir comme un idiot. Ceux qui prétendait du contrairent, étaient ceux qui n’avait jamais connu la guerre. Ceux qui n’avait jamais ressentit le plaisir malsain d’une bonne boucherie ou la tristesse d’avoir perdu un être cher à cause d’une des sœurs de sa lame. Terrence jeta un coup d’œil sur son épée, poser près de la bougie allumé pour éclairé la pièce. Elle était magnifique. Terrence était fasciné par sa beauté simple mais tellement classe. Puis, il revint à sa tenu de combat, sa tenu de chevalier.

Laissant de côté sa tenue d’eccuyer ou du moins, d’homme d’écurie, il prit une bassine d’eau et se lava le corps. Il connaissait l’hygiène et savait comment contrer les maladie. Il avait beaucoup écouter ce genre de cours pendant ses leçons avant de partir pour la guerre. Il ne faut pas pensé que les chevalier ne se lavaient pas pendant des mois ! Au contraire ! Garder une bonne hygiène et une bonne alimentation était essentiel pendant les guerres, elle gardaient les soldats en forme et surtout en bonne santé pour se battre. Car les soldats, c’étaient eux qui déterminait l’issu du combat. Et puis, en revenant de guerre, si il n’amenait pas une bonne hygiène, ils contamineraient tout le monde avec des maladies. Or, tout le monde sait que souvent, notre vie n’échappe pas aux maladies.

Une bonne douche, un rasage de près et Terrence enfila la noble armure au sceau de Arthur. Il ne pouvait s’empêcher de se contempler un peu dans le petit miroir qu’il possédait. Pas pour admirer sa beauté, plu^tôt pour s’imaginer avec l’armure de Meryl que très bientôt il porterait.. Du mois, il n’attendait pas ce jour avec impatience non plus. Puis, il fit appeler Olivia, pour lui transmettre ses ordres. Terrence savait écrire, comme tout noble qui se respectait, car il en était un, puisqu’il était chevalier. Enfin.. Noblesse ne rimait pas avec richesse malheureusement et il n’avait pas trop de quoi payer à ses serviteurs tout l’éducations qu’ils devraient avoir que ce soit pour l’éducations des chevaux ou même l’écriture, la lecture etc..

Le cheval qu’il avait décidé de prendre pour le cours trajet qu’il allait faire était encore très jeune. Impossible à envoyé en guerre ni même à monté trop longtemps mais le jeune cheval était fougueux et emprunt à la vie sauvage ainsi cas la liberté. Il savait que lui refusé les grandes balades, si bien qu’elle ne soit pas encore adapté à lui le rendrait bien plus sauvage encore. Cette balade était donc essentiel pour lui. Terrence mettait de grand espoir en lui, il pensait que bientôt, il pourrait devenir le cheval préféré du roi. Il n’avait peur de rien, il était volontaire et plein d’énergie. C’était de chevaux comme sa qu’il fallait pour toutes l’armée. Mais les cas d’exception était pour ainsi dire, exceptionnel et seul quelqu’un d’important pourrait en profiter.

Le soleil se levait sur les jardins du roi et Terrence arrêta son cheval pour regarder la vue. Que lui réservait cette journée? Il n’aimait pas être ainsi appelé, sans raisons, et surtout dans un but qui lui était étrangé. Il avait peur, il était angoissé et il avait besoin de calme. Il posa donc son cheval près d’une fontaine, le laissant boire et se dirigea vers les allées de fleur ou il pu respiré la rosé du matin mêlé aux roses qui bordait son chemin. Il n’y avait pas d’endroit plus beau et plus calme dans tout le palais. Bientôt, son entrevu avec le roi débuterait et Terrence imaginait déjà les pire scénario possible..


-La nuit des chevaliers est bien courte comparée à celle qu’ils mériteraient pourtant d’avoir grâce à tous leurs efforts pour veiller à la sûreté du royaume, vous ne trouvez pas ?

Terrence tourna la tête pour apercevoir une demoiselle qui ne lui était pas inconnu apparaître. Pour tout dire, il était un peu gênée et mal à l’aise de ne pas l’avoir repéré plus tôt. Ce n’était pas bien. Et si un ennemi avait surit? Il aurait été mort avant même d’avoir pu bouger un petit doigts. Terrence resta quelques minutes sans rien dire face à elle, l’observant. Elle avait de long cheveux frisé, et une robe qui lui allait à ravir. Une robe élégante et riche. Il n’était en rien douté qu’elle était de la noblesse ou du moins, qu’elle vivait auprès de quelqu’un de riche. Il l’avait déjà vu au palais plusieurs fois, bien qu’il ignorait ce qu’elle pouvait y faire. Une épouse de chevalier? Une duchesse? Une cousine du roi? Il n’ignorait pas son nom du moins. Il l’avait déjà entendu et il savait gardé en mémoire les moindres détails qui se mettaient en travers de sa route.


-Je crains, Dame Morgane, que si tout les chevalier se laissait distraire comme moi à la vue de dame aussi élégante que vous, le sûreté du royaume serait en péril.


Par politesse et aussi par courtoisie, il s’approcha de la dame et lui fit un baisemain dans les règles.

-Je suis Andrew Demester madame. Et pour répondre à votre question, je crois bien que tout le monde dort encore au château, du moins, tout le monde sauf vous.

La jeune femme lui fit un doux sourire qu’il lui rendit. Ils étaient un peu comme deux enfants, que personne ne pouvait surveillé puisqu’il se cachait loin du monde cruel des adulte, dans leur cabane rien cas eux, à la levé du jour.
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Morgane le Fay
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MessageSujet: Re: Complices dès le premier jour ? [PV Andrew]   Complices dès le premier jour ? [PV Andrew] EmptyMer 22 Juin - 1:30

Morgane était restée quelques instants à observer le chevalier qu’elle avait aperçu peu de temps avant de dévoiler sa présence. La jeune femme était très observatrice, et l’air quelque peu anxieux qu’arborait le chevalier ne lui avait pas échappé. Qui sait, c’était peut-être l’une des raisons qui l’avait poussée à se montrer d’ailleurs. Mais dès le moment où Morgane dévoila sa présence au chevalier, elle le sentit quelque peu troublé durant un bref instant. Etait-ce dû au fait qu’elle l’avait surpris ? Elle n’en sut rien, mais le chevalier ne manqua pas de réagir rapidement, avec un compliment des plus charmants qui ne laissa pas la jeune femme indifférente. Lorsqu’il lui dévoila son nom, Morgane répondit à son tour.

- Je suis enchantée de faire votre connaissance, Messire Andrew.


Lorsqu’il souligna le fait que tout le monde excepté elle dormait encore au château, la jeune femme ne put dissimuler un certain sourire amusé.

- Disons que les moments où il m’était encore possible de me promener en dehors du château sans être surveillée me manquent terriblement, alors je profite de ces quelques instants que seul le début de matinée peut m’accorder. Les jardins du château font partis des rares lieux que je trouve les plus apaisants dans le royaume.


En temps normal, si on l’avait surprise à un quelconque endroit où elle ne devrait pas se trouver, Morgane aurait probablement répondu que c’était parce qu’une chose en particulier avait nécessité son attention. Pourtant, aujourd’hui, elle ne sut exactement pour quelle raison est-ce qu’elle ne chercha pas à dissimuler quoi que ce soit. Il y avait sans doute quelque chose chez ce chevalier qui lui avait inspiré confiance, elle avait le sentiment qu’il saurait garder un secret.

- Et vous, Messire Andrew, quel est donc le motif qui vous a conduit en ce lieu aujourd’hui ?

Tout en posant sa question, Morgane ne put s’empêcher de plonger un instant son regard dans celui du jeune homme. Elle ne saurait dire comment, mais les pupilles d’Andrew, dans les tons marron foncé, lui donnant à la fois un air mystérieux et ténébreux, elle leur trouva quelque chose de familier, comme si ce n’était pas la première fois qu’elle les croisait. Mais elle dut se rendre à l’évidence qu’elle se trompait, car il s’agissait pourtant bel et bien de la première fois qu’elle rencontrait véritablement le chevalier. Cela devait sans doute être le résultat de ses longues nuits d’insomnie, car ces derniers mois, le trouble avait gagné plus d’une fois la jeune femme. Les rêves qu’elle faisait s’avéraient chaque jour de plus en plus sombre, et elle se demandait si, comme tous les autres qu’elle avait faits, ils allaient également se produire. Si tel était le cas, Camelot courait actuellement un grand danger, car Geoffroy de Merryl œuvrait dans l’ombre, elle en était persuadée. Mais malheureusement, elle ne pouvait confier cela à personne, car si quelqu’un apprenait que toutes ses intuitions se basaient sur les rêves qu’elle faisait, on l’assimilerait probablement à une magicienne, et elle savait que c’était ce simple titre qui avait coûté la vie à son père par le passé. D’autant plus qu’aujourd’hui, Morgane avait décidé de laisser ses rêves de côté afin que ceux-ci ne viennent pas la troubler.

La jeune femme, qui attendait la réponse du chevalier, allait s’apprêter à ajouter quelque chose, lorsqu’un bruit de pas venant de deux directions opposées et se rapprochant d’eux attira soudain leur attention à tous deux. Les moments de tranquillité étaient si courts avant que le personnel du château et les chevaliers ne commencent à s’éveiller… Si on la trouvait ici et à cette heure-ci en compagnie d’un chevalier, Morgane savait qu’Arthur lui demanderait des explications, aussi bien à elle qu’à Andrew, et elle savait qu’il se ferait une joie de l’enquiquiner encore et encore pour se venger de toutes les fois où elle lui tenait tête et qu’elle obtenait le dernier mot. Et à cet instant, sans doute Andrew et elles pensèrent-ils à la même chose en observant la grande statue qui se trouvait à peine à quelques mètres d’eux. Sans plus attendre, ils vinrent se positionner juste derrière cette dernière, attendant que les bruits de pas venant des deux directions se croisent tout près de l’endroit où ils se trouvaient et viennent poursuivre leur route un peu plus loin sans les avoir remarqué, pour s’atténuer au fil des secondes jusqu’à finir par ne plus les entendre. Rassurée de leur avoir échappé de justesse, Morgane se tourna vers Andrew, duquel elle s’était rapprochée bien plus qu’elle ne l’avait pensé en l’espace de quelques secondes car il leur avait presque fallu se coller l’un contre l’autre afin de pouvoir complètement se dissimuler derrière la statue pour ne pas qu’on les aperçoive. Sans doute les pommettes de la jeune femme rosirent malgré elle à cet instant, car elle n’avait pas pensé qu’elle finirait par entrainer le chevalier dans une telle situation ni qu’elle finirait par se retrouver contre lui. Mais Morgane se ressaisit rapidement, et adressa un sourire à la fois amusé et gêné vis-à-vis de la situation.

- Je vous prie de bien vouloir me pardonner Messire Andrew. La tranquillité dans laquelle vous vous trouviez un peu plus tôt n’aurait sans doute pas été troublée de la sorte si vous étiez tombé sur une autre personne que la pupille du roi en ce début de matinée.

Et pourtant, Morgane ne regrettait nullement d’avoir rencontré le chevalier. Elle qui se montrait toujours si impassible face à au reste de la cour par égard pour Arthur avec qui elle se montrait toujours entêtée et bornée, elle rencontrait pour la première fois un chevalier avec qui elle prenait plaisir à discuter et partager un moment… un chevalier avec qui elle avait l’impression de véritablement se sentir elle-même tout simplement. Pour quelle raison ? Elle l’ignorait. Peut-être par le côté on ne peut plus mystérieux qu’il arborait alors qu’il paraissait en même temps très chaleureux. Peut-être aussi parce que tout comme elle il semblait être porteur d’un secret que probablement peu de personnes devaient connaître. Un simple regard pouvait parfois en dire plus que de nombreux mots. Mais Morgane craignit d’avoir peut-être mis le chevalier mal à l’aise avec tout cela, et pria intérieurement pour qu’il ne dise rien de tout cela à Arthur, attendant sa réaction.
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Andrew Demester
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MessageSujet: Re: Complices dès le premier jour ? [PV Andrew]   Complices dès le premier jour ? [PV Andrew] EmptyMar 5 Juil - 14:53

Jamais il n’avais pensé qu’un jour, il puisse rencontré en personne celle qui était à la droite du roi, celle vers qui il se penchait pour avoir ses conseils. Il ne savait pas vraiment comment elle faisait pour avoir autant de sagesse et de discernement au sujets des lois et des décisions que le roi devait prendre et être face à elle, à présent, le rendait honoré et terrifier. On disais toujours que le roi était le seul être capable de vous faire couper la tête pour un oui ou pour un non, et dans un sens, cette théorie était exact. Sauf qu’un roi ne désignait jamais quelqu’un au hasard. C’était ceux qui l’entouraient, le conseillaient qu’il fallait redouté. Dans le fond, Terrence avait surtout peur de cette femme. Troublé, il la dévisagea un peu, contre lui. Devait-il avoir peur? Sans nul doute car si elle était comme il le pensait, très observatrice et aussi pleine de sagesse, elle découvrirait très vite qu’il n’était pas totalement franc et peut-être allait-elle tenté de le faire tuer. Terrence ne pouvait compter que sur lui même. Si il se faisait démasqué son père, le Roi Geoffrey ne mettrait rien en marche pour le sauver, il l’abandonnerait à son sort et il perdrait ainsi son rang de chevalier, sa vie, ses chevaux.. Peut-être était-ce cette crainte de tout perdre un jour qui lui avait valu de ne créer aucune attache, ou presque. Il n’avait qu’un ami, qui était loin, très loin, peut-être même mort. Aucune attache.. Aucune perte. Il oublia quelques minutes qu’il était un traître et retourna sur terre, ou, la jeune femme faisait quelques pas vers lui un sourire sur les lèvres.

-Je suis enchantée de faire votre connaissance, Messire Andrew.

Comme ce nom résonnait creux à ses oreilles et pourtant c’était le sien. C’était celui qu’il c’était inventé. Comme il aimait être Andrew Demester. Chevalier du roi Arthur, accomplissant ses quêtes plus difficiles les une que les autres, terrassant dragon et ogre pour libéré une demoiselle en détresse retenue prisonnière au sommet d’une tour… c’était une vision tellement idéaliste qu’il eu un petit rire au fond de lui. Andrew Demester.. Quel personnage amusant. Il était bien dommage qu’il n’est jamais vraiment existé.

Cependant il ne lui suffisait pas de rêvassé cette fois-ci, car il ne se trouvait pas devant ses serviteurs, ni devant ses clients ou camarades, mais devant la pupille du roi. C’était un privilège dont peu de personne pouvait jouir et lui, il se comportait comme si ce n’était pas le cas. Mais qu’il le veuille ou non, il avait tant de fois jouer le rôle de Andrew que petit à petit, ce personnage prenait forme en lui et le détournait de ses objectifs d’origines. Andrew et Morgane étaient seuls, dans les jardin du châteaux, sans que personne ne le sache et il bavardaient comme deux bon amis. Ils enfreignaient toutes les règles de l’étiquette et pourtant, aucun d’eux se semblait trouvé cela gênant. Ils riaient, et c’était agréable. Terrence sentit la crainte de la guerre et la tension qu’il avait depuis l’arrivé du messager s’estompé au rire de la jeune fille.


-Disons que les moments où il m’était encore possible de me promener en dehors du château sans être surveillée me manquent terriblement, alors je profite de ces quelques instants que seul le début de matinée peut m’accorder. Les jardins du château font partis des rares lieux que je trouve les plus apaisants dans le royaume.


Terrence ne vivait pas la même situation qu’elle puisse qu’il pouvait partir, voyager et passer de long moment seuls à volonté mais il ressentait sa peine au fond de lui. Etre surveillé, il savait ce que c’était. Il connaissait cette sensation d’être toujours observé, juger. Plus on accordait d’attention à une personne et moins elle se sentait en sécurité. C’était quelque chose de dingue et de paradoxale mais c’était ainsi. Mettez une centaine de garde autours de la Reine pour la protégé, elle ne se sentira jamais en sécurité. Laissez un garde à l’entrée de sa chambre, elle sera apaisé. Il avait souvent remarqué ce phénomène et il ne pouvait qu’approuvé Morgane.


-je comprend.. Mais je ne suis pas d’accord sur un point.

Terrence regarda un peu l’horizon. Au loin il voyait un morceau de ses pré. Ses chevaux étaient encore à l’écurie. Dans quelques heures, ses serviteurs prendraient soin de les sortir. Puis, après une vague de nostalgie il reposa ses yeux sur la pupille du roi avec un sourire inoffensif et surtout, amicale.

-Je connais un lieu bien plus apaisant que ses jardins. Et si vous le désiré, un jour, je vous le ferez découvrir.


Il existait au loin, des montagnes d’ou sortaient des filets d’eau fraîche, il existait des forets ou l’on voyaient les animaux vivre en paix et des prés aux fleurs en forme de soleil. Ces endroits étaient bien plus apaisant qu’une cours de château, tant bien même, celle du roi qui était incroyablement fleurit. Toutes les fontaines du monde ne valait pas la vu de ces territoire dont seul la nature en était le maître absolu. Mais lorsque l’on est enfermé dans un château, on ne peu connaître tout cela..

-Et vous, Messire Andrew, quel est donc le motif qui vous a conduit en ce lieu aujourd’hui ?


Rien au monde aurait pu le conduire ici si il n’en avait pas eu l’ordre. Et rien au monde n’aurait pu lui donné envie de venir si il n’en était pas forcé. Et si il n’était pas venu? Il n’aurait jamais eu cette conversation et il y avait des chances pour qu’il n’en ai plus eu d’autres. On était dans une époque ou beaucoup de tension emplissait le cœur des gens, et surtout, leur souverain. Pour un rien on mourrait. Parce qu’on était au mauvais endroit, parce qu’on disait ce qu’on pensait, parce que l’on aimait un ennemi, parce que l’on avait une mauvaise pensé envers son roi.. Perdre la vie était quelque chose de courant. Mais Terrence tenait à sa vie, bien qu’elle était peu comblé.

-Le Roi.. Il m’as fait appeler.

On entendait dans sa voix que cette déclaration ne le réjouissait pas. Tout autant que le regard qu’elle lui lançait. Ele sembler percé en lui, comme dans un livre ouvert. Etait-ce sa son secret? Elle pouvait lire les pensées? Elle pouvait comprendre le langage de l’âme? Savoir qui était bon et qui ne l’étais pas? C’était un don incroyable et un instant Terrence eu peur à nouveau, peur qu’elle découvre la vérité. Il mentait comme il respirait si bien que des fois il se perdait lui même entre vérité et mensonge mais elle, peut-être allait-elle deviné, peut-être serait-il démasqué. Cependant, si son don était bien celui qu’il pensait, il connaissait à présent le petit secret que la cours ignorait. Et grâce à sa, il se créa l’espoir qu’éventuellement, elle ne le dénoncerait pas.

Comme toujours, il y avait de nombreuses possibilité et Terrence n’avait pas la moindre idée de ce qu’elle voulait lui dire. « Je sais qui vous êtes »? Anxieux, il l’était mais d’un coup, pour coupé court aux questions qui lui trottaient dans la tête il entendit des pas venir de par et d’autre de lui et de Morgane. Ils échangèrent un long regard. Que faire? Se cacher? Rester ici? Ils n’avaient rien à se reprocher et en même temps ils enfreignaient les interdit de la cours. Terrence regarda autours de lui, en recherche d’un endroit sur pour eux deux et soudain, il aperçu une statut importé de Grèce. Une sorte d’Aphrodite version homme.. Un sportif peut-être? Sur le moment le seul détail qui l’intéressait fut le fait que cet homme, étant légèrement allongé permettait de couvrir pas mal d’espace, en tout cas assez pour eux deux. Un regard, une statut, et Terrence se dépêcha de courir vers cette statut, emportant légèrement avec lui Morgane, qui, elle aussi avait découvert que cette cachette serait un endroit parfait.

Plaqué contre la statut, personne n’aurait pu voir que le corps de Terrence cachait celui du bras droit du roi. Ils étaient si proche que le traître pouvait sentir jusqu’au parfait du corps de la belle brune. Un pas, deux pas…Terrence se pressa un peu plus contre elle. Il avait bien saisi que d’être découvert les mettraient chacun en danger. De nouveau pas.. Terrence les entendaient tout proche d’eux. Il n’osait pas respiré, faire le moindre brui et d’un coup, les pas s’arrêtèrent. Les avaient-ils vu? Découvert? Non.. Ils repartirent et Terrence souffla de soulagement. Ouf.. Et Morgane se retourna vers lui. Ils étaient à présent si proche que la situation en devenait gênante et terrence fit un petit pas en arrière quand il vu que ses pommettes devenait rouge.


-Je vous prie de bien vouloir me pardonner Messire Andrew. La tranquillité dans laquelle vous vous trouviez un peu plus tôt n’aurait sans doute pas été troublée de la sorte si vous étiez tombé sur une autre personne que la pupille du roi en ce début de matinée.


Terrence rigola un peu, mais pas trop fort, de peur qu’on ne revienne les déranger. Lui aussi fur un peu gêné de la situation mine de rien. Il n’avait aucune dame avec qui être proche et ce n’était pas son genre de payé pour un peu de douceur. Ce n’était pas une question de fierté mais il trouvait cela dégradant et n’était pas attiré par ce genre de pratique très fréquente, surtout après les guerre. Quand on était un chevalier on partait souvent longtemps en campagne et alors lorsque le jour était venu de rentrer au pays.. Il y avait des fêtes ou l’ivresse durait des semaines et avec l’ivresse, le sexe était de la partie. Mais là, il n’yu avait ni sexe, ni l’alcool, ni fête. Juste deux gamin qui s’amusaient à jouer avec les interdit et qui fuyait dès qu’ail fallait répondre de leurs actes. Sans qu’il ne sache pourquoi, il se sentait bien avec elle. Il n’avait ni honte, ni gêne, ni complexe. Jamais il n’avait pensé qu’il pourrait se sentir aussi libre en présence d’une demoiselle, qui plus est, de pas n’importe qu’elle jeune fille, puisqu’elle était haut placé dans le royaume de Arthur.

-Vous n’avez rien fait de mal dame Morgane mais je vous en prie..

Terrence prit la main de la jeune fille et y déposa un baisé solennelle.

-Appelez moi juste Andrew.

Terrence releva ses yeux vers elle, un sourire sur les lèvres. C’était un peu comme un petit secret entre eux. Un autre interdit qu’il lui lançait comme pour la défier. Un jeu, un moment agréable qu’il passait avec elle alors qu’il se devait de répondre aux ordres froid et douloureux de son roi. Finalement, peut-être que le château lui paraissait bien plus agréable maintenant qu’il connaissait la demoiselle Morgane. Lorsqu’il reviendrait, ce serait à nouveau le matin. Terrence se pencha vers la jeune fille pour lui murmuré quelques mots à l’oreille.

-Mais.. Ne dites rien au roi je vous en pris, ou je risque d’être sévèrement puni.

Terrence espérait intérieurement qu’elle ne dise rien au roi. Il aurait était fâcheux pour lui que leur rencontre ne parvienne à ses oreilles. C’était d’ailleurs pour cela qu’ils s’étaient caché après tout. S’écartant à nouveau un peu d’elle, il afficha sur son visage un doux sourire à la jeune fille.


Mais le temps des amusement commençaient à se faire long et si ils ne commençaient pas à se diriger vers le château ils allaient avoir de sérieux ennuis. Or terrence ne souhaitais pas que Morgane prennent des risques pour rien, il s’en voudrait si jamais elle devait être puni par sa faute. En faite.. Il l’aimait bien, beaucoup même. Elle était gentille.. Et puis amusante aussi. C’était agréable de parler avec elle.

-Je pense que nous devrions commencer à nous rendre au château.. Sinon les gardes risque de revenir pour vous chercher.

Terrence tendit son bras à la dame du roi et l’invita à le suivre.
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