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 La vie est faite de marbre et de boue [PV Gab' ♪]

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Automnal Key
Chevalier
Automnal Key

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MessageSujet: La vie est faite de marbre et de boue [PV Gab' ♪]   La vie est faite de marbre et de boue [PV Gab' ♪] EmptyJeu 14 Juil - 11:49

  • Préoccupée, je passais mes doigts fins dans ma longue chevelure ondulés, et faillit bien ne pas pouvoir les en retirer. Ils étaient si emmêlés... Je n'étais plus que l'ombre de moi-même. Au cours de ces derniers jours ma santé ne cessait de se dégrader, aussi bien physiquement que moralement. Mes cheveux n'avaient pas vu le peigne depuis de longues journées, de larges cernes bleuâtres soulignaient mes yeux clairs à l'éclat ternit par la fatigue, mon sourire s'était éteint depuis une éternité. Des cauchemars hantaient continuellement mes nuits, ponctuées d'insomnies. Je n'arrivais même plus à pleurer faute d'avoir déjà trop épuisées mes larmes, j'avançais dans les couloirs du château sans vraiment m'en rendre compte, soudain totalement indifférente au monde qui m'entourait. Ma mère passait sa journée à se lamenter sur mon sort, mais voilà bien longtemps que je ne m'en souciais plus. J'avais perdu le goût de vivre, la joie m'était devenue étrangère.

    Pire que cela, je me faisais peur, m'autodétruisais. Moi qui avait toujours passé ma vie à me battre pour la justice, la paix, l'entraide, je n'avais trouvé pour étancher ma tristesse que faire du mal aux autres. Cela devenait comme... un besoin. Je me haïssais profondément, je me détestais de blesser volontairement ceux qui m'entouraient. Et je me détestais, chaque jour un peu plus, pour y prendre plaisir. Plus rien ne me retenait de me planter ma chère lame dans le gosier, à présent. Mais pourquoi ne le faisais-je pas ? Je m'étais déjà empoignée de la garde de mon épée avec envie. La mort apporte le vide, la mort apporte le soulagement... à long terme. Pourquoi n'avais-je pas succombé à ma blessure au visage, quelques semaines plus tôt ? Avant que tout dégénère ? J'aurais tout donné pour retourner en arrière, et me jeter volontairement sous la lame de l'agresseur de Seth. Et tant pis si ce dernier, sans mon aide, devait succomber après moi. Il n'était pas étranger à tout le malheur qui m'accablait, après tout. Sa mort m'aurait réjouie.
    Je tombais à genoux, les yeux humides. Je n'étais qu'un monstre pour avoir, en serait-ce qu'un instant, souhaitée sa mort. Comment en étais-je arrivée là ? J'avais toujours craint la mort et le sang ; ces deux éléments me semblaient à présent curieusement alléchants.

    Ne tenant plus, je me redressais et me précipitais vers les écuries, totalement affolée. Je changeais de façon irrémédiable, simple témoin de ce que j'allais devenir. Courant tout en tenant ma tête entre mes mains, une violente migraine écrasant mes tempes avec violence, je m'affalais dans la paille non loin de ma monture habituelle, à bout de force. Se battre contre moi-même était le combat le plus épuisant que je n'aie jamais connu, et il ne me semblait pas si difficile d'y perdre la vie. Je me relevais à nouveau, le regard vide, sellais sans prendre de précautions le cheval puis quittait le royaume au galop. Je n'en pouvais plus. J'avais envie de laisser mes malheurs derrière moi, malgré tout bien consciente que ceux-ci me suivraient aussi sûrement qu'une ombre.

    Je ne tardais pas à pénétrer dans le Forêt de Brocéliande. Ce lieu était le seul dans lequel je parvenais encore un peu à garder mes esprits : je n'y croisait personne pour se lamenter de ce que je devenais, personne à qui faire du mal. Et une solitude qui avait le mérite de ne pas m'apostropher pour me crier à la figure l'horreur de ce qui m'arrivait, bien qu'elle soit la seule à pouvoir en contrepartie darder son regard accusateur sur moi avec autant de force. Je chevauchais un instant encore, observant la faune curieuse qui m'entourait dans l'espoir de m'oublier un instant. Puis, ma monture montrant plus en plus de difficulté à avancer du fait de la végétation abondante, je posais pied-à-terre et accrochais l'animal à quelques mètres ; je n'aurais qu'à le récupérer plus tard.

    Quelques minutes plus tard, je me sentais enfin seule. Je me laissais glisser le long d'un tronc d'arbre pour me retrouver allongée à terre, et me recroquevillais sur moi-même avant d'éclater en sanglots. Enfonçant mes doigts fins dans la terre humide, je sentais les perles mouillées glisser sur mes jours avec lenteur, avant de dériver le long de mon cou pour finalement s'écraser à terre. Je respirais profondément. Je voulais restée fière. Où étais passée la Chevalier Automnal Key, respectée malgré sa récente accession à ce rang dont j'avais tant rêvé ? Je n'étais plus qu'une loque trempée et vautrée dans la terre.

    Des bruits de pas se firent entendre. Je ne fis que me retourner, achevant de me salir. Sur mon visage, les sillons de mes larmes laissaient de longues traces blanches sur mes joues recouvertes de boue. Je restais ainsi, allongée par terre ; je n'avais plus que faire de ce que les gens allaient penser de moi ; je n'avais plus rien à perdre, après tout, rendue totalement indifférente, même à la vie. Qu'on vienne me secourir, je n'accepterais même pas l'aide de qui que ce soit. Je voulais simplement rester là, effondrée au pied d'un arbre. Je n'avais pas plus de fierté qu'un rat mort.
    Je n'étais plus rien.


[Hors RP : Je suis vraiment désolée du temps que j'ai mis à écrire ce Rp, et par avance de celui que mettrais à écrire ma prochaine réponse... J'adore voyager, mais c'est pas toujours pratique pour RP =/]
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Gabriel Turner
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MessageSujet: Re: La vie est faite de marbre et de boue [PV Gab' ♪]   La vie est faite de marbre et de boue [PV Gab' ♪] EmptyDim 21 Aoû - 2:58

(Désolé pour le temps de réponse.)

Le jour J était enfin arrivé. Aujourd’hui, Gabriel allait retirer les sentiments d’Automnal Key. Aujourd’hui, cette chevalier allait faire partie du camp de Geoffroy de Meryl. L’œuf Fabergé volé à un groupe de magiciens lui avait vraiment donné du fil à retordre. Non seulement il avait eu du mal à se le procurer, mais en plus, cet œuf l’avait vidé de quasiment toute son énergie, ce qui expliquait pourquoi Gabriel avait prit quelques jours de "congés" auprès de Geoffroy, de toute façon avec tout ce que Gabriel avait fait pour ce roi, celui-ci ne pouvait pas lui refuser sa demande, et quand bien même il l’avait fait, Gabriel serait quand même restait chez lui se reposer. Mais ce soir, le magicien serait de sortie, l’œuf était prêt, et il y avait une personne à qui il devait retirer ses sentiments qui l’attendait. Tout avait été calculé exactement à la minute près, le bracelet que Gabriel avait offert à Automnal était sensé la priver de ses sentiments mais les pouvoirs de ce bracelet étaient à durée limitée, et heureusement, l’œuf était prêt dans les temps, sinon tout ce qu’il avait fait jusqu’ici aurait été inutile. Bientôt, Gabriel allait enfin pouvoir retrouver toute son énergie, voilà pourquoi il n’avait pas perdu un seul instant pour se rendre à la forêt de Brocéliande. La nuit était en train de tomber, tant mieux, au moins il ne risquait pas de croiser grand monde. Après avoir traversé les arbres durant plusieurs minutes, il entendit des bruits non loin de lui, quelqu’un pleurait. Gabriel se rapprocha lentement et sans faire de bruit de la silhouette, bingo, il s’agissait bien d’Automnal. Un certain sourire se dessina sur ses lèvres, mais disparut la seconde d’après au moment ou il prit la parole et ou la jeune femme releva la tête vers lui pour constater qu’elle n’était plus seule.

- Pauvre petite fille égarée dans les bois, ne t’en fais pas, je vais t’aider à retrouver ton chemin, ce soir tous tes doutes seront dissipés.

Gabriel jeta un coup d’œil rapide à sa montre-gousset, ça y est, le bracelet qu’il lui avait offert allait devenir inutile dans quelques secondes, alors autant agir tout de suite. Avant même qu’Automnal ne se relève ou ne lui dise quoi que ce soit, Gabriel utilisa la magie sans qu’elle ne le remarque et une grosse branche vint se soulever dans les airs et frapper à la tête la jeune femme, qui tomba, assommée, sur le sol. Le magicien se frotta les mains avant de lancer un "c’est parti", et de commencer à mettre en place tout ce qu’il fallait. Gabriel traça sur le sol un grand cercle autour d’Automnal avec des cendres ainsi que plusieurs signes que seul un magicien pourrait reconnaître. Et il traça enfin un autre cercle, plus petit cette fois au centre du premier, dans lequel il plaça une sorte de coupe en métal. Voilà, à présent que tout était mis en place, il allait enfin pouvoir commencer son petit rituel. Gabriel entra à son tour à l’intérieur du grand cercle dans lequel se trouvait déjà Automnal et plaça dans la coupe l’œuf Fabergé. Celui-ci sortit alors un poignard et coupa une mèche de cheveux de la chevalier qu’il plaça également dans la coupe puis il entailla ensuite le bras de celle-ci et fit couler plusieurs gouttes de son sang dans cette même coupe. Gabriel replaça le bras ensanglanté de celle-ci le long de son corps et se fit à son tour une entaille sur son bras afin de mélanger son sang à celui d’Automnal dans la coupe. En faisant ça, Gabriel allait être lié à Automnal une fois qu’elle serait privé de ses sentiments. Pourquoi faire une telle chose ? Vous le découvrirez un peu plus tard. Gabriel commença à réciter quelques incantations alors que ses pupilles virèrent au noir, et ce ne fut plus un cercle de cendres mais un cercle de flammes qui se forma autour des deux jeunes gens.

- Que le bon en cet être disparaisse pour que le mal puisse enfin régner.

Tout ce que contenait le récipient prit alors feu et une sorte d’éclair énorme vint frapper Automnal en plein cœur alors que celle-ci commençait à s’élever dans les airs. Plusieurs autres éclairs moins dangereux vinrent alors frapper son corps et des hurlements de douleurs s’échappèrent de la bouche d’Automnal. Oui, il faut souffrir pour perdre une partie de soit, et c’était ce qui arrivait à cette jeune femme, elle était surement en train de souffrir le martyr, mais cela n’allait durer que quelques courtes secondes. Les éclairs cessèrent soudainement et le corps de la chevalier regagna lentement le sol. Voilà, il en avait enfin terminé. Gabriel se rapprocha du corps de celle-ci et essuya du bout de son doigt une larme qui venait de s’échapper de son œil et qui coulait le long de sa joue. Le magicien observa quelques secondes le visage d’Automnal, son expression n’était plus aussi douce que la dernière fois qu’il l’avait vu, ce qui suffit à lui confirmer que tout avait parfaitement bien fonctionné. Gabriel se redressa et constata que les cercles ainsi que les signes avaient disparus. Il se rapprocha alors de la coupe et fit disparaître dans un endroit plus sûr l’œuf Fabergé, car bien qu’il soit en mauvais état, Gabriel devait le conserver. Finalement son regard se posa à nouveau vers Automnal qui commençait à recouvrir peu à peu ses esprits, et cette fois, Gabriel ne chercha pas à cacher le sourire satisfait qui triomphait sur ses lèvres.

- Bienvenue dans ta nouvelle âme, Automnal.

Tandis qu’elle se relevait lentement pour observer avec un nouveau regard le monde dans lequel elle vivait, il serait peut-être temps de vous expliquer pourquoi Gabriel a décidé de se lier à Automnal à travers ce sort. La raison est simple, il veut pouvoir être le seul à être capable de faire revenir l’ancienne Automnal. Et oui, Gabriel a tout prévu, mais après tout, il ne ce serait pas embêté autant à la rendre ainsi si n’importe qui pouvait d’une minute à l’autre décider de la faire redevenir normale. Il y avait donc deux possibilités pour annuler le sort qu’Automnal avait subi, soit Gabriel détruisait lui-même l’œuf Fabergé qu’il avait caché, soit le magicien mourrait, et toute la magie qu’il avait utilisé serait alors annulée. Et si jamais l’un d’entre vous décide de détruire l’œuf par ses propres moyens, ces personnes se rendront vite compte de leur erreur et des conséquences qui s’en suivraient. Donc à tous ceux qui souhaitent retrouver leur chère Automnal, vous pouvez me croire, la tâche risque d’être très rude. Et oui, ce n’était pas tous les jours que Gabriel se faisait de nouveaux amis, il n’allait donc pas la laisser repartir si rapidement.

- Alors dis-moi, comment te sens-tu à présent ?

Surement allait-elle lui dire mieux. Gabriel était bien placé pour savoir qu’une fois les sentiments mis de côté, on se sent libéré d’un poids, on peut vivre une nouvelle vie. Oui, Gabriel n’avait jamais regretté d’avoir fait ce choix, à présent il vivait dans l’action, le danger, dans ce qui lui plaisait le plus et avec les personnes qu’il souhaitait, et tout ça s’en jamais avoir à en souffrir. Ce n’était pas un mauvais tour qu’il venait de lancer à Automnal, mais plutôt une chance qu’il lui offrait. Elle qui se sentait si perdue, si seule et si triste, à présent elle allait pouvoir vivre pleinement une nouvelle aventure, une vie sans regret et sans larmes.
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Automnal Key
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MessageSujet: Re: La vie est faite de marbre et de boue [PV Gab' ♪]   La vie est faite de marbre et de boue [PV Gab' ♪] EmptyJeu 25 Aoû - 12:38

  • Je restais engluée dans la boue. Mes yeux se fermaient d'eux-mêmes ; un sommeil aussi lourd que le plomb reposait sur mes épaules, m'ordonnait de me mettre à plat-ventre dans la boue et d'y demeurer. Je n'étais plus digne de quoi que ce soit, de toute façon. J'étais engluée dans un combat qui m’oppressait, un combat qui durait. Je voulais mourir. Il y a quelques mois, je rêvais de mourir en combattant Geoffroy, sur un champ de bataille. Ironie du sort. Mon seul ennemi était moi-même, et le lieu de ma mort une vulgaire flaque de boue.

    Je pus bientôt mettre un nom sur le propriétaire des bruits de pas. Des cheveux bruns, un air assez sombre... Gabriel Turner. Que faisait-il là ? Je ne l'avais rencontré qu'une seule fois dans le passé, mais sa visite m'avait... marquée. Il m'avait offert un bracelet que je portais toujours au poignet, tout en murmurant quelque chose d'étrange. Comme quoi nos destins étaient liés.
    Pas de chance, mon destin semblait s'arrêter là. Une pensée quelques peu réconfortante avant de mourir ; les histoires de destin m'avaient toujours effrayée. Comme si toute notre vie était déjà écrite, qu'on ne faisait que vivre des choses prévues d'avance.

    Gabriel Turner avait eu la chance de rencontrée les derniers jours de l'Automnal que j'étais avant. La chance... Ou pas. Si à cette période je ne me battais contre le mal qui émanait de moi, je me battais contre les choix que j'avais à faire, contre les remords et les regrets qui perforaient mon cœur. A cet instant, il ne me semblait pas possible de me trouver dans un pire état. Visiblement m'étais-je trompée, une fois de plus.


    - Pauvre petite fille égarée dans les bois, ne t’en fais pas, je vais t’aider à retrouver ton chemin, ce soir tous tes doutes seront dissipés.

    Je laissais échapper un léger grognement. Gabriel arborait un air condescendant, qui était loin de me ravir. Je n'avais pas besoin de lui. Je n'avais besoin de personne pour me laisser mourir. Je n'avais pas besoin de regards emplis de pitié, parce que ma résolution était prise.
    Le jeune homme jeta un coup d'oeil à sa monter à gousset. Une mort programmée ? Bieeeen. Alors le destin avait donc sa place ici. Il était décidée que je devais mourir, ici et maintenant, et Gabriel avait décidé de se conduire en public.

    Quelque chose me frappa puissamment la tête, et je tombais dans l'inconscience. C'était un monde étrange. Un monde sombre et silencieux, dans lequel je n'avais conscience de moi que par morceau. Il me semblait flotter. Oh, peut-être était-ce ça, la mort. Une sensation de coup sur la tête et un vide profond autour de nous... Ce n'était pas si terrible. Et en ce lieu, personne ne viendrait me chercher. La solitude resterait ma seule compagne pour l'éternité, quel que fut le terme qu'elle représente réellement.

    Une violente douleur perfora tout mon être. Je criais. Non, ce n'était pas cela, la mort. On ne souffre plus, quand la vie nous a quitté. Du moins je le crois. La souffrance se faisait de plus en plus forte, devenait intolérable. Dans la prison obscure qui me condamnait à l'impuissance, à l’immobilité, à une capacité de raisonnement très limité, je n'avais conscience que d'une chose : j'avais mal. Un morceau de moi s'arrachait à mon être, je le sentais bien.
    Laissez-moi mourir.

    Doucement, la douleur s'estompa. Je me sentais de plus en plus lourde, comme si je retombais à terre. Comme si je revenais à la vie. Non, s'il-vous-plaît, non. Laissez-moi là-bas. J'y ai mal, mais j'y suis seule.
    J'ouvre les yeux. Les souvenirs de ces dernières minutes me semblent terriblement floues, comme un mauvais rêve. Que s'est-il passé exactement ? Je ne comprends plus. Faute de mieux, je me redresse. Quelque chose à changé. Je crois.


    - Bienvenue dans ta nouvelle âme, Automnal.

    Cette simple phrase apporte la réponse à ma question muette. Ce qui avait changé ? Mon âme, rien que cela. Ce n'était pas grand chose, après tout... Je fronce les sourcils. Tout cela est insensé. Je me lève. Il manque quelque chose à ce que j'étais. Notamment cette envie de mourir. Notamment cette envie de justice. Notamment ces inquiétudes sur mon devenir. Il n'y a plus rien. Plus qu'un désir étouffé de me tenir à nouveau de bout, et d'écraser tous les obstacles qui s'offriraient à moi.

    - Comment te sens-tu ?

    Bonne question. Je savais que quelque chose s'était passé, que j'avais été inconsciente un instant. Que j'avais oublié un détail important. Mais quoi ? Cette confusion me laissait perplexe. Je voulais savoir. Et pourtant... Un bien-être que je n'aurais pas soupçonné m'emplissait. Je n'avais plus peur de quoi que ce soit, je n'appréhendais plus le fait de faire du mal ou non aux autres. Un seul mot emplissait mon esprit : « moi ». Auparavant, je percevais la vie comme un ensemble de personne, et moi à l'intérieur, un peu perdue comme tant d'autres, pour essayer de rendre notre existence agréable. A présent, je percevais les gens comme une mare de monde qui construisait ma vie, des simples figurants autour d'un personnage principal. Une impression de puissance s'était emparée de moi, ça en devenait... grisant.

    - Bien, répondis-je simplement en ouvrant et fermant consécutivement mes poings afin d'étirer mes doigts engourdis. Admirablement bien.

    Je portais machinalement la main à mon côté droit, là où se trouvait habituellement mon épée. Je l'y saisissais sans problème, et la dégainais avec lenteur. La pauvre avait rarement servi, par le passé... Seulement à quelques combats d'entraînements banals. Si ce n'est les deux hommes que j'avais tué pour le compte de Seth. A présent, je n'avais plus aucune honte à l'avouer. Je n'aurais aucun regret à l'étriper par moi-même, ce lâche. Il avait bousillé mon existence et s'était éclipsé une fois que je l'avais sauvé. Il devait en payer les frais.

    Une brûlante envie de sang me montais à la tête. J'avais besoin de passer ma rage dans la violence, de passer ma lame en travers du gosier d'un passant. Une vie de plus ou de moins, cela ne représentait pas grand chose. Surtout la vie d'un quasi-inconnu... Gabriel. Je m'approchais et glissais ma lame aiguisée sous son menton, savourant d'avance l'instant où elle perforerait sa chair.


    - Ne bouge pas, ordonnais-je avec un sourire mauvais. Ce sera moins... douloureux.
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Gabriel Turner
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MessageSujet: Re: La vie est faite de marbre et de boue [PV Gab' ♪]   La vie est faite de marbre et de boue [PV Gab' ♪] EmptyDim 25 Sep - 20:13

Là voilà cette nouvelle Automnal, celle qui allait sans aucun doute lui plaire. Elle se relevait doucement, prenant peu à peu conscience que quelque chose avait changé en elle, mais quoi ? Elle eut rapidement la réponse à sa question après avoir écouté les quelques mots qu’il venait de prononcer. Oui, une nouvelle âme, une nouvelle Automnal, une nouvelle vie. Terminés les regrets, la tristesse, la crainte, terminée cette envie d’en finir avec la vie. Aujourd’hui elle allait se battre, profiter de chaque seconde que la vie lui offrait car vivre est un cadeau qu’il ne faut pas gâcher. Automnal allait respirer un nouvel air, terminée la culpabilité, si elle devait tuer, elle le ferait, et avec même un certain plaisir. Lorsque Gabriel lui demanda comment celle-ci se sentait à présent, la réponse fut positive. Elle se sentait bien, même très bien d’après elle. Voilà, c’était cette Automnal qu’il voulait voir devant lui, pas celle qui déprimait et qui ne demandait qu’à mourir sous prétexte que la vie était injuste avec elle.

- Tant mieux.

Automnal ne lui prêtait plus tellement attention, elle était plus occupée à "redécouvrir" son épée. Une si belle épée qui n’avait presque jamais était utilisée, quel gâchis, heureusement, la nouvelle Automnal allait surement remédier à ça, mais Gabriel ne s’attendait pas à ce qu’elle s’apprête à le faire aussi vite... Sans une once d’hésitation, Automnal se plaça derrière lui et positionna son épée sous sa gorge. Mauvais choix ma belle, tu n’as vraiment pas choisi la bonne victime pour ce soir.

- Ne bouge pas. Ce sera moins... douloureux.

Qu’est-ce que la réel douleur... Elle n’en savait rien. Même s’il ne restait en elle qu’une part de mal, Automnal ignorait encore tout des réelles douleurs, ainsi que tout de la mort. Gabriel avait vécu dans ce domaine, donc lui savait exactement de quoi il s’agissait. Un mauvais sourire se dessina sur ses lèvres et le magicien prit la parole d’une voix tout à fait sereine.

- Ma pauvre Automnal... Quand vas-tu apprendre qu’il ne faut jamais s’attaquer à ses ainés de manière si irréfléchie.

A l’aide de la magie, l’épée d’Automnal se trouva expulsée à plusieurs mètres d’eux et une fois désarmée, ce fut autour de la jeune femme de se faire propulser contre un arbre. Sans perdre de temps, Gabriel se rapprocha d’elle et la souleva par la gorge, lui coupant ainsi tout moyen de respiration. Son regard perçant ne lâchait pas celui d’Automnal, il voulait bien lui faire comprendre que si elle se sentait aussi bien, c’était grâce à lui, mais qu’il pouvait lui retirer ce qu’il lui avait offert très facilement.

- A ta place j’éviterais de t’en prendre à moi. Et crois moi, si tu ne veux pas redevenir la pauvre fille que tu étais avant, tu ferais mieux de ne pas chercher à me tuer.

Finalement, Gabriel la relâcha, la laissant retomber sur le sol et reprendre enfin sa respiration. Automnal était peut-être plus dure mentalement, mais physiquement elle était aussi fragile qu’une brindille, voilà ce qu’il se passe lorsqu’on évite les combats et qu’on préfère débattre politique. Mais son but n’était en aucun cas de tuer Automnal, non, il préférait plutôt l’avoir à ses côtés et donc contre Arthur.

- A quoi bon se battre alors que nous sommes à présent du même camp. Enfin, toi tu ne l’es pas encore... Je te propose donc un marché. Tu sais aussi bien que moi que mettre les pieds chez Geoffroy serait du suicide étant donné que tu as était son ennemie durant de nombreuses années. Mais je veux bien t’aider à trouver une place au sein de ce camp si en échange tu m’aide à obtenir la chute d’Arthur. Je pense que ce marché est équitable étant donné que tu as décidé de trahir les tiens.

Et oui, ce n’est pas une surprise de savoir que Gabriel souhaite la mort d’Arthur, et pour parvenir à ses fins, pourquoi ne pas utiliser les informations d’un ex chevalier important de ce royaume ? Oui, toutes informations supplémentaires est la bienvenue. Décimer toute la famille Pendragon, voilà quel était son but. Le magicien voulait les voir mourir, il voulait les tuer de ses propres mains. Œil pour œil dent pour dent. Gabriel devait se venger et pour ça, il ne reculerait devant rien.

- Marché conclut ?

Le magicien tendait une main vers Automnal, attendant sa réponse, et mieux valait qu’elle soit positive. A cet instant, un sourire machiavélique triomphait sur les lèvres de Gabriel. Oui, chaque jour il se rapprochait peu à peu de son but, et cette joie, il ne parvenait pas à la cacher.
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Automnal Key
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MessageSujet: Re: La vie est faite de marbre et de boue [PV Gab' ♪]   La vie est faite de marbre et de boue [PV Gab' ♪] EmptyMar 27 Sep - 21:30

  • La chose qui avait naquit au fond de moi était étrange. Je le sentais vivre, au fond de moi, dévorer mes faiblesses et faire ressortir une force morale dont je ne me croyais pas être le possesseur. La sensation de pouvoir qui m'envahissait était incontrôlable. Je me sentais capable de tout – surtout du pire. Mais la sensation d'invincibilité à ceci de gênant qu'elle ne place pas de limite, pas de raisonnement avant chaque acte. Alors que je plaçais lentement ma lame contre la gorge de Gabriel, j'en oubliais qu'il était très probablement à l'origine de ma transformation et qu'il devait, pour cela, posséder de véritables pouvoirs. Comment pourrais-je le vaincre ? La magie et les lames ne formaient pas combat équitable. Je m'attaquais à beaucoup trop fort pour moi et à l'instant même où j'en pris connaissance, je regrettai ce geste stupide. Gabriel n'allait pas laisser ce geste impuni, et j'allais en subir les conséquences. Et le mauvais sourire qui se dessina sur les lèvres de celui que je souhaitais abattre ne fit que confirmer mes doutes.

    - Ma pauvre Automnal... Quand vas-tu apprendre qu’il ne faut jamais s’attaquer à ses aînés de manière si irréfléchie.

    Une force invisible m'arracha l'épée des mains, la fit voler quelques mètres plus loin. J'étais désarmée et, sans arme, je n'avais plus aucun espoir d'échapper à ma « punition ». Qui ne tarda pas à arriver, par ailleurs ; sans vraiment m'en rendre compte, je fus projetée contre un arbre. La douleur de l'impact fusa dans mon dos, me coupant un instant la respiration. De son côté, Gabriel n'avait pas perdu de temps. Déjà debout, il s'approcha rapidement de moi et me saisit à la gorge, m'obligeant à me redresser. L'air me manquait terriblement, et ma tête commençait à tourner.

    - A ta place j’éviterais de t’en prendre à moi. Et crois moi, si tu ne veux pas redevenir la pauvre fille que tu étais avant, tu ferais mieux de ne pas chercher à me tuer.

    J'ouvris de grands yeux effrayés. Non, je ne voulais pas redevenir cette pauvre fille. Elle était morte, et les morts ne revenaient pas, c'était à la rencontre des règles. Mon ancien moi avait souffert, avait baissé les bras, avait succombé. Puis finalement Gabriel avait réveillé une autre personne dans la coquille vide que formait mon corps, lui avait donné un espoir et de la force. Je ne voulais, ne pouvais tout simplement retrouver celle que j'étais avant. Le magicien me laissa retomber à terre, tandis que j'étouffais un gémissement et tentais de reprendre mon souffle, suffocante.

    - A quoi bon se battre alors que nous sommes à présent du même camp. Enfin, toi tu ne l’es pas encore... Je te propose donc un marché. Tu sais aussi bien que moi que mettre les pieds chez Geoffroy serait du suicide étant donné que tu as était son ennemie durant de nombreuses années. Mais je veux bien t’aider à trouver une place au sein de ce camp si en échange tu m’aide à obtenir la chute d’Arthur. Je pense que ce marché est équitable étant donné que tu as décidé de trahir les tiens.

    Trahir les miens. Une fois formulés à voix haute, ces quelques mots prenaient un poids qui ne se faisait pas si puissamment sentir auparavant. J'enterrais brusquement toutes les raisons pour laquelle j'avais vécu jusqu'à présent, les valeurs qui étaient mes piliers. Et j'oubliais la fidélité que j'avais promise à Arthur le jour de mon adoubement, celle que pour laquelle j'avais promis au roi comme à moi-même de me battre jusqu'à la mort. Avais-je tort ? Quelque chose hurlait en moi qu'il me fallait renoncer à tout cela, et bâtir quelque chose de nouveau. Au point d'assassiner Arthur ? Parce que la façon dont Gabriel avait parlé de « chute », il me semblait assez évident que le souverain ne réchapperait pas des sombres plans du magicien. Mais curieusement, je m'en sentais capable.

    - Marché conclu ?

    Gabriel tendit une main vers moi, que j'hésitais à saisir. Un « pacte » avec un magicien ? Un homme qui, une seconde avant, avait faillit me faire mourir d'asphyxie ? Le doute me semblait tout-à-fait légitime. Mais la crainte de redevenir celle que j'étais auparavant, et une puissante soif de sang, me poussait à répondre favorablement à cet accord, malgré le sourire sombre du magicien. Je hochais la tête sans prendre la peine de saisir sa main, et faisait quelques pas de côtés. Suite aux récents événements, j'étais loin de me sentir en sécurité auprès de Gabriel.

    - Marché conclu.

    Je fronçais les sourcils. Je venais d'accepter un marché sans véritablement avoir pris conscience des termes qui le composaient.

    - Mais... Qu'attends-tu de moi au juste ?

    Finalement, je m'étais moi-même jetée dans la gueule du loup. Si je ne m'en rendais compte qu'à présent, hélas trop tard, il ne me semblait n'être entre les mains de Gabriel qui outils, un simple objet.
    Au fond de moi, les restes de l'ancienne Auty étaient défintivements morts.
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Gabriel Turner
Magicien
Gabriel Turner

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MessageSujet: Re: La vie est faite de marbre et de boue [PV Gab' ♪]   La vie est faite de marbre et de boue [PV Gab' ♪] EmptySam 15 Oct - 15:22

Automnal avait peur de lui, et elle avait bien raison. Savoir qu’il l’effrayait faisait naitre en lui une certaine satisfaction. Aimait-il tant que ça être craint ? Oh oui, il adorait ça, et il préférait d’ailleurs être craint plutôt qu’aimé. Il n’avait fallut qu’un seul coup envers Automnal pour qu’elle repousse l’idée de l’affronter et qu’elle accepte de pactiser avec lui. Trahir les siens était une bien vilaine chose, mais il fallait avouer que Gabriel adorait voir les gens se retourner contre leur roi en qui ils avaient promis fidélité.

- Marché conclu.

Elle ne prit pas la peine de lui serrer la main en guise de signature, au contraire elle préférait s’éloigner de lui, prendre le plus de distances possibles. Gabriel laissa donc retomber sa main le long de son corps et suivait la jeune femme des yeux, sans la lâcher un seul instant. Elle savait qu’elle ne pourrait pas fuir, elle savait qu’elle ne pourrait pas l’affronter, elle prenait donc conscience qu’il n’y avait qu’un seul et unique choix qui s’offrait à elle : le suivre dans ses sombres projets. Mais ça ne semblait pas l’atteindre plus que ça de mener Arthur à sa perte, de toute façon c’était logique puisqu’il n’y avait plus rien de bon en elle. Cependant Gabriel se demandait une chose. Que se passera-t-il si jamais elle découvrait que par sa faute son roi était mort, mais pas uniquement lui car il est évident que tuer un roi signifie tuer d’autres personnes avant lui, on atteint pas un roi en un claquement de doigt... La Automnal d’aujourd’hui aurait certainement la conscience tranquille, voir même serait satisfaite d’être la cause de tous ces morts. Mais si Gabriel décidait de lui rendre son âme une fois son but atteint, comment Automnal supporterait-elle le fait d’être une traitresse et indirectement une meurtrière ? Surement très mal. Et Gabriel, sadique comme il était, se ferait un malin plaisir de la torturer ainsi. Oui, la torture morale est bien plus alléchante que la torture physique, mais peu de personnes savent s’y prendre, frapper une personne est bien plus simple que de l’atteindre à travers des mots, des décisions. Perdu dans ses pensées face à cette superbe vision, Gabriel revint à lui qu’une fois qu’Automnal reprit la parole.

- Mais... Qu'attends-tu de moi au juste ?

Qu’attendait-il d’elle ? Des informations, le plus possible, et un plan des lieux pour savoir quel chemin possédait le moins d’obstacles pour se rendre dans les appartements du roi. Un chevalier est censé connaître les moindres recoins, savoir le rôle de chaque personne vivant au château, connaître les horaires ou le château est le plus vulnérable. Il voulait tous savoir, car même s’il possédait déjà beaucoup d’informations, il n’en refuserait jamais quelques-unes de plus car tuer un roi doit être calculé et mesuré dans les moindres détails. Mais ce n’était pas tout, Automnal avait vécu de nombreuses années au royaume d’Arthur, mais à présent qu’elle les avait trahit, il pouvait très bien se servir d’elle comme appât si l’endroit était trop difficile d’accès puisqu’elle était recherchée. Gabriel s’adossa alors à un arbre et croisa les bras sur son torse, tout en plongeant ses yeux à travers ceux d’Automnal.

- Pour l’instant je ne te demanderais qu’une chose, le plus d’informations possible. Je veux connaître la vie d’Arthur et du royaume dans les moindres détails. Je veux savoir à quel moment il serait le plus raisonnable de m’infiltrer chez eux. Je veux tuer Arthur et tu vas m’y aider.

Les choses étaient dites et avaient le mérite d’être clair, il voulait son aide pour obtenir la mort d’Arthur. Mais pouvait-il avoir réellement confiance en elle ? Automnal pourrait très bien lui mentir... Sa satisfaction serait peut-être plus grande si elle le tuait lui plutôt que le roi, elle n’aurait plus cette sensation de se sentir en danger et prise au piège face à lui. Oui, Automnal pourrait très bien tenter de le tromper afin d’obtenir sa perte à lui, voilà pourquoi il devait mettre les choses au clair avec elle.

- Si tu oses mentir ou me donner un mauvais chemin, je me servirais de ta maison comme cachette, et si tu ne vis pas seule je torturerais et tuerais toute ta famille et j’ordonnerais aussi à quelqu’un de te tuer si jamais je perdais la vie... Et si je devais ressortir vivant d'un de tes pièges je ferais de ta vie un enfer. Si tu penses gagner un plus grand intérêt en provoquant ma chute plutôt que celle d’Arthur permet moi de te dire que tu as tort. Toi et moi sommes liés à présent, si je meurs tu redeviens celle que tu étais avant, et nous savons très bien que l’ancienne Automnal voulait se laisser mourir avant que j’intervienne.

A présent qu’il avait fait ce qu’il avait à faire et que les choses étaient claires, Gabriel n’avait plus rien à faire ici. Il se redressa donc et s’avança vers Automnal.

- Sur ce, je te laisse profiter de ta nouvelle vie, saches que j’attendrais tes informations avec impatience, donc ne tardes pas trop à me les donner...

Une dernière petite menace avant de quitter les lieux ne fait de mal à personne, en tous ca pas à lui. Gabriel se dirigea finalement vers le château de Geoffroy, son prochain objectif était de convaincre le roi de laisser Automnal vivre parmi eux, chose qui ne lui serait surement pas bien difficile, après tout le roi lui devait bien cette faveur, et puis Gabriel savait se faire très convaincant quand il le voulait...
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