Notre rouquine venait d’arrivée ici. Impressionnée par les décors, la taille des pièces et les personnages qui vaquaient un peu partout, elle visitait en silence, observant ces personnes qu’elle devinait chevaliers avec leur armures et accompagnés d’écuyer pour certains, magicien avec leur longue tunique, membres du personnnel par leur habits simple mais sympathique et les artisans par leur habits colorés et, souvent, une bourse accrochée à la taille.
Enfin bref, en sortant d’une vielle tour, elle avait aperçue le parc et avait décidée de s’y arrêter mais, plutôt que rester près des écuries, dont elle detestait l’odeur de cheval, comme, d’ailleur elle detestait les cheveaux, s’éloigna et arriva au jardin fleurie. Elle s’assit par terre puis, doucement, posa son dos au sol. Elle resta longtemps, comme ça, à rêver du mentor qu’elle trouverait, à la complicitée qui les lieraient, à la combattante qu’elle deviendrait… Elle frissonna quand le doux vent fit voler ses cheveux, voler ses pensées, voler ses rêves.
Elle ferma les yeux. Qui pourrait enlever ce bonheur ? Si ce n’est l’orage, la pluie ou la tempête…
Elle se sentit, soudain, observée et cette désagréable sensation qu'elle jugea illusion au début, devint vite pesante. Se fiant toujours à ses impressions, elle ouvrit ses yeux bleus, se releva et, d'une voix forte, demanda:

-Il y a quelqu'un?

Elle espérait que l'on lui réponde pour deux raison; elle ne voulait pas se rendre compte qu'elle était folle et elle voulait connaitre des gens... Peut-être un mentor ou un fidèle ami?
Elle s'imagina que quelque chose changerait sa petite existence en une vrai vie intéressante, amusante, d'aventure...
En résumé, elle serait très déçue de la conclusion 'je suis folle'... Ou parano peut-être.

[HJ: Désolée, c'est un peu court mais en m'y remettant, le prochain devrait être plus long^^]

-Il y a quelqu'un?

Un charmant jeune homme sortit de sa cachette, ses cheveux chatain foncés légèrement bouclés et ses yeux marrons vert donnait une impression sympathique de lui.
Il s’approcha de Gabby et, apparement, n’était pas très enchanté de la voir. Il lui répondit pourtant poliement.

-Je suis Elthaan Desthan, saltimbanque du roi.

Elle trouva son prénom un peu compliqué mais, surtout, elle ne savait comment l’écrire. Il tendit sa main à la rouquine, qui la prit et frissonna à son contact ; elle n’avait pas toucher quelqu’un depuis un sacré bout de temps. Le garçon s’assit à ses côtés et ce n’est qu’à ce moment là qu ‘elle aperçut que Elthaan tenait un cahier. Il l’ouvrit et grifonna des mots sur une page déjà bien noircit par l’encre.
Comme il s’y attendait, elle se demanda ce qu’il écrivait dans ce carnet et, quand il eut terminé d’écrire, curieuse, elle lui demanda.

-Tu dois souvent entendre cette question mais, qu’écris-tu dans ce carnet ? Je suis peut-être trop curieuse…

Elle regretta d’avoir posée cette question qui était peut-être indiscrète sachant qu’ils ne se connaissaient pas. Elle rougit en se rapellant qu’elle ne c’était pas présentée. Elle n’osa rien dire mais, honteuse, reprit.

-Au fait, moi c’est Gabby Little. Magicienne à la recherche d’un maître pour réapprendre l’art du combat.

Elle n’aurait peut-être pas dut préciser autant mais tant pis. Cela engageait la conversation qu’elle trouvait très gelée et l’atmosphère froide et très tendue. Malgré le fait qu’elle ne soit pas bavarde, elle pouvait toujours essayer de parler, c’était un bon entraînement. Peut-être aussi que le jeune homme poserait des questions sur sa recherche ou les raisons de ce réapprentissage ou même pourquoi parler d’un réaprentissage…
Parler de sa vie passé qu’elle avait mit si longtemps à enfermer dans une prison de béton était loin de la réjouir mais, elle voulait, pour une fois, avoir quelqu’un, une épaule, sur qui pleurer, rire… Sur laquelle elle pourrait compter.
Ce n’est qu’à ce moment là qu’elle pourrait vivre.
Vivre pour de vrai.
Ne plus être un somnembule perdu dans le noir, la tristesse.

-Tu dois souvent entendre cette question mais, qu’écris-tu dans ce carnet ? Je suis peut-être trop curieuse…

Un sourire amusé changea l’expression impassible qu’il avait depuis le début. Gabby sourit interrieurement. L’air lui parut plus parfumée, le soleil plus éclatant et son humeur, meilleur. Elle n’en fit, pourtant, rien parraitre et se contenta de garder cet air curieux. Il lui répondit gentiment, plus agréablement.

- Ce n'est rien, je prends simplement des notes à propos de ma journée.

Elle, ne prenait jamais notes de ses journées qu’elle jugeaient ennyantes et pathétiques. Sa vie était dérisoire. Elle se présenta donc, par mesure de politessee, il fallait bien qu’elle le fasse !

-Au fait, moi c’est Gabby Little.

Il hocha la tête d’un signe de compréension. A mon grand étonnement, il sortit un deuxième cahier, il y avait de nombreux noms.
Il ajouta Gabby à la suite des autres, à la suite de cette liste de plusieurs pages supposa-t-elle. Elle ne lui fit pas remarquer et, de toute façon, se dit que les mystère de la vie et du monde ne se stoppaient pas à un cahier et que deux questions sur ses cahiers étaient de trop. Elle continua donc comme si de rien n’était et annonça sa « proffession » en ayant l’impression d’être à un interview… C’était perturbant.

-Magicienne à la recherche d’un maître pour réapprendre l’art du combat.

Le crayon du jeune homme arrêta de carresser le papier. Avait-elle dit une bétise… Une idiotie quelconque ?

- Serais-tu folle ?, murmura-t-il trop fermement à son gout. Il aurait s'agit de quelqu'un d'autre que moi, tu aurais couru le risque d'être dénoncée ! Je ne te connais pas encore, mais je ne tiens pas à se que tu te fasses prendre, crois-moi.

Il soupira tandis que, elle, blessée du « folle », ravalait sa tristesse. Elle avait entendue parler des « sorcières » que le roi pendaient.
Elthaan la voyait-t-il comme ça ?
Ses parents avaient-ils raison de la traiter de sorcière ?
Magicienne et sorcière était pourtant très différent… Avait-elle l’air de faire partie de l’un de ces monstres assoiffés de vangeance, de sang et de mort ?
Il redescendit de l’estique qu’elle avait envers lui.

-Je ne suis pas une sorcière... dit-elle à la fois suppliante et timide...

Elle n’en de rien, mais, de toute façon, elle ne perdait rien à mourir… Et, d’ailleurs, personne ne s’en se souciait de son sort.
Sauf ce jeune homme apparement.
Enfin, bref. Il essaya, malgré tout, de rendre l’atmosphère moins pesante.

- Pourquoi cherches-tu un maître ? Les armes te plaisent ?

Elle réfléchit et décida de raconter l’histoire de sa, plus ou moins, passion.

-Quand j’était petite, mon père qui tenait l’armurie du village, m’entrainait au combat d’épée de bois à cette époque. Disons qu’après il y a eu des complications qui ont fait que j’ai dus partir…

Sa voie se brisa sur le dernier mot et ses yeux devinrent humides. Elle essaya de les ravaler sans grand succès ; cette cicatrice ne s’était toujours pas refermée et elle venait de vraiment s’en rendre compte. Elle avait fait, tant de temps attention à ne plus y pensser, à oublier… Elle s’était faite des illusions et cette réalité était dure.
Elle s’était faite avoir par… Elle même. Comble de l’ironie !
Elle sourit tandis qu'une goutte salée coula sur sa joue.
Une seule.
Unique.

Il avait l’air de ne pas aimer leur situation ;Gabby triste et lui qui la fachait… Remarque, il n’était pas seul à destester la situation. Bref, elle venait de comprendre que, une personne magique était l’équivalent de sorcière, être maléfique et tout le reste. Elle respenssa à ses parents et pour la première fois de sa courte vie, elle su pourquoi au village on l’appelait sorcière.
Mais, pourquoi elle ? Elle avait été leur fille !

-Je ne suis pas une sorcière...

Elle sentit qu’il en doutait, qu’il réfléchissait à sa prochaine réplique mais elle ne su pas si ses impressions étaient rélent ou simple illusions.

- Et je n’ai jamais dit que tu en étais une. Je ne crois pas à la distinction entre sorcière et magicienne, de la même façon que je ne crois pas à la distinctions entre bons et méchants. Etre sorcière ou magicienne, cela, il n’en revient qu’à toi de le décider, et ça ne me concerne pas. Et crois-moi bien que le roi n’en aura cure, que tu sois l’une ou l’autre. Aussitôt qu’il apprendra que tu sais faire de la magie, il t’envoiera au bûcher sans dicontinuer. Point.

Ces mots, bien que ce ne soient que des mots, lui firent plus mal qu’une épée aiguisée qui s’enfonce dans le ventre.
La réalitée, soudaine, s’éxposa à elle brusquement.
Trop brusquement.
Elle se rendit compte que le monde qu’elle trouvait neutre, était, en fait, un monde de terreur, de noirceure d’esprit, de dessespoire.
L’arbre qu’elle trouvait magnifique lui parut soudain, gris. Il la regardait. Le soleil avait perdu de son éclat et les fleurs lui semblairent fanés…
Elle avait peur de se vaste monde qui paraisait menacant et plein de haine.
Parler était la seule chose qui pouvait la réconforter.

- Quand j’était petite, mon père qui tenait l’armurie du village, m’entrainait au combat d’épée de bois à cette époque. Disons qu’après il y a eu des complications qui ont fait que j’ai dus partir…

Son passé la rattrapa. Elle avait mis des années pour qu’il s’éloigne et en quelque seconde, toute cette distance avait été rattrapée.
O monde cruel.
Pourquoi fais-tu souffrir les gens ? Pourquoi dresses-tu tant d’ennemis sur notre route ?
Le passé, le futur… Et même le présent ! Si tout ça est ennemis, que reste-t-il ?

- Hum… C’est à cause de la magie, n’est-ce pas ?

Il haussa un sourcil, surement quand une larme, si belle, si ronde, si pure naquit.
Témoint de la cruauté de ce monde.
Celle-ci, seule, unique tomba sur une fleur comme la pluie tombe cruellement sur les gens, caresse gracieusement le toit des maisons, s’écrase tristement au sol.
Le garçon passa sa main derrière sa nuque, surement gêné. Il soupira.

- Ecoute, quoi qu’il en soit, ne te sens pas obligée de me répondre. Ton passé n’est peut-être pas un nuage rose, et il en va de même pour le mien. Sauf que je ne m’en sou…

Il se stoppa brusquement et Gabby leva la tête, curieuse de la fin de la phrase et de l’hésitation que marquait ce dernier.

- Je ne m’en soucie plus. J’ai appris à me relever, à tourner la page, et à vivre avec ce que j’ai à présent, et non avec ce que j’avais avant.

Elle ne fut pas convaincut de cette fin. Il l’observa, essayant peut-être de puiser dans son regard ce qu’elle pensait de ça… Elle ne su pas ce qu’il en tira.
Gabby se souvint de la question du jeune homme et décida d’y répondre. Il ne voulait savoir que la vérité et se qui se tramait… Pourquoi lui cacher ? Elle le mit tout de même en garde.

-Ca risque d’être un peu long…
Je découvris mes pouvoirs à 7 ans je crois mais, passionnée par les armes et le combat, j’ai passé ce « don » sous silence et j’ai continué à m’entrainer avec mon père. elle sourit, nous étions très complices à cette époque. Je n’ai avoué ce don qu’à mes 9 ans et je le regratte ;je suis vite appelée sorcière par mes parents et tout le village. Qui plus est, mes cheveux sont roux… On avait déjà peur de moi alors avec la magie, ça a empirer… Gabby s’arrêta pour, regarder le jeune homme, puis continua sont récit. En colère de ce secret gardé et effrayés, mes parents m’ont envoyés chez une magiciene comme apprentie.
Sans aimer la magie que je n’aime toujours pas, j’y appris les plantes, la magie… Je n’eu plus le temps pour les armes.
Après sept ans d’apprentissage, j’ai décider d’arrêter et j’ai fuguer. De mon ancienne passion et de mes entrainements, il ne me restais presque plus rien ; mon niveau de combat était déscendu très bas, presque à zéro. Je décidai donc de trouver un maître pour m’enseigner l’art du combat mais avant, j’ai eu la bétise de vouloir retrouver mes parents que je n’avais jamais revue, esperant qu’ils se rattraperaient, qu’ils me garderaient tel que je suis ; sorcière rousse.
Rejettée par ceux que j’aimais, je suis partis et je me consacre à mon but ; trouver un mentor, un maître.Elle s'arrêta quelques secondes puis reprit.
Au risque que tu me trouves trop curieuse, qu'en penses-tu? Et toi, pourquoi ton "nuage" comme tu dis, n'es pas rose?

Elle ne mentionna pas l'hésitation qui l'avait perturbée.